Kaolack, 6 nov (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mohamadou Moctar Watt, a lancé officiellement mercredi les activités du Programme de formation professionnelle et d’insertion (PFPI), qui cible 100 mille jeunes dont 70% de jeunes femmes à travers le territoire national, a constaté l’APS.

Ce programme est le prolongement du Projet d’amélioration des performances de travail et d’entrepreneuriat au Sénégal (APTE-Sénégal).

Mis en œuvre de 2016 à 2021, ce programme visait à institutionnaliser l’employabilité des jeunes au sein du système éducatif.

Tenant compte des résultats « satisfaisants » constatés à l’issue des différentes évaluations du projet APTE-Sénégal, la Fondation Mastercard a mis en place une équipe multisectorielle.

Celle-ci est composée du Centre pour le développement de l’éducation (EDC-Sénégal, en anglais), des ministères de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, chargés d’élaborer le PFPI.

Ce projet doit intervenir dans les 14 régions du pays sur une durée de cinq ans (2023-2028). Il vient « poursuivre et amplifier » l’intervention du projet APTE-Sénégal, en accompagnant les jeunes garçons et filles, hommes et femmes, dans la transition vers l’emploi à travers le renforcement de leurs compétences entrepreneuriales.

« Lors du dernier recensement démographique de notre pays, il est ressorti, dans les statistiques, que nous avons une population extrêmement jeune représentant plus de 50% de la population. Une population jeune, mais qui, également, manifeste beaucoup d’attentes, beaucoup de besoins », a rappelé le gouverneur de la région de Kaolack.

Selon lui, si « beaucoup d’initiatives ont été prises au Sénégal depuis des années par l’ensemble des régimes qui se sont succédé » à la tête du pays, force est cependant de « reconnaitre qu’on n’a pas encore eu de satisfaction » dans ce domaine.

Mohamadou Moctar Watt signale que, chaque année, entre 200 mille et 300 mille jeunes frappent aux portes du marché de l’emploi, « sans malheureusement être en mesure de justifier d’un savoir-faire, d’une compétence ».

Pour remporter « la bataille » de l’emploi des jeunes, M. Watt soutient qu’il ne suffit pas seulement de mettre l’accent sur l’accès au financement.

 « C’est pourquoi on a décidé de changer de paradigme et de mettre l’accent sur la formation professionnelle. C’est dans ce sens qu’intervient le PFPI », a-t-il expliqué. 

ADE/ASG/BK

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