A Thiès, deux ministres affichent l’ambition du gouvernement de relancer la production de l’usine Seniran Auto
A Thiès, deux ministres affichent l’ambition du gouvernement de relancer la production de l’usine Seniran Auto

SENEGAL-INDUSTRIE-AMBITION

Thiès, 25 juil (APS) – Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, et son collègue des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, en visite à l’usine de montage de voitures Seniran-Auto à Thiès, jeudi, ont exprimé leur ambition de relancer cette unité, en stimulant la demande intérieure.

 

‘’ Quand nous parlons de souveraineté nationale, cela veut dire que nous devons produire nos propres véhicules, nos propres habits, en matière d’industrie’’, a indiqué le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop.

Selon lui, la politique du gouvernement consiste à réindustrialiser le pays à travers trois axes : l’industrie agroalimentaire, l’industrie extractive et celle manufacturière, incluant la production automobile.

‘’Et là, nous sommes en plein secteur, c’est tout ce qui touche à l’automobile, à la pharmacie (mais également) à l’électroménager, à l’électronique’’, a-t-il-expliqué.

Selon le ministre de l’Industrie, la visite de Seniran-Auto visait à comprendre d’abord pourquoi l’usine se limite à “15 %, à 20 % de production sur une capacité de 10.000 véhicules par an’’.

‘’Comment comprendre qu’on importe 50.000 à 100.000 véhicules usagés chaque année, [alors que nous avons] des industries qui produisent des véhicules neufs ?’’, s’est interrogé le ministre.

Il a souligné l’urgence de protéger notre industrie nationale. “C’est ça la politique de souveraineté, c’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour voir comment relancer cette industrie, par la demande intérieure”, qui existe déjà, a indiqué Serigne Guèye Diop.

“Nous avons besoin de taxis, de tracteurs’’, a-t-il souligné, disant espérer que ce projet de relance permettrait à l’usine sénégalo-iranienne de “passer à 30 % de sa capacité”.

Le ministre a renseigné que le but de la visite était de préparer les dirigeants de l’usine à “aller à la conquête du marché sous-régional”.

‘’Nous sommes là aussi, pour les conseiller et voir comment ils peuvent se préparer à investir le marché de l’UEMOA qui fait plus de 85 millions d’habitants ou le marché de la zone CEDEAO, avec plus de 400 millions d’habitants’’, a-t-il-dit.

Le ministre en charge des Transports terrestres, Yankhoba Diémé, a souligné, à son tour, les besoins du secteur du transport en commun en véhicules, mais également les dispositifs de visite technique qui ne prennent pas en compte les véhicules à gaz.

‘’Dans le cadre du transport terrestre, nous avons un contrat avec Seniran”, a dit le ministre, non sans engager ses services à travailler à “revoir la commande initiale qui était de 2.000 taxis”.

Pour lui, les principes de visite technique qui doivent désormais prendre en compte les véhicules à gaz, doivent être adaptés.

Ce type de visite technique reste inexistant, alors que les véhicules à gaz circulent, a-t-il dit, relevant que le pays dispose d’une usine de production de véhicules à gaz.

BT/ADI/HK

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