Birkelane : plus de 500 femmes outillées dans la gestion des champs écoles paysans
Birkelane : plus de 500 femmes outillées dans la gestion des champs écoles paysans

SENEGAL-AGRICULTURE-GENRE

Birkelane (Kaffrine), 7 oct (APS) – Plus de 500 femmes issues des groupements féminins des communes de Touba Mbella, Diamal et Keur Mboucki, dans le département de Birkelane (centre), ont été formées sur les techniques de gestion des Champs écoles paysans (CEP), à l’initiative de Caritas Kaolack, en partenariat avec l’ONG  Eclosio, a constaté l’APS.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’autonomisation et de financement inclusif vert des femmes (PAFIV), les champs écoles paysans sont utilisés comme une approche participative et innovante de formation et d’apprentissage collectif.

‘’Ces champs permettent aux productrices de tester, d’adopter et de diffuser des pratiques agroécologiques et climato-intelligentes adaptées à leur contexte’’, a expliqué Marie Claver Ndébane Ngom, référente en agroécologie à Caritas Kaolack, par ailleurs, cheffe de mission.

Elle s’exprimait au terme des Journées portes ouvertes organisées par Caritas Kaolack dans le village de Kankan, dans la commune de Touba Mbella, en présence de plusieurs acteurs et des bénéficiaires venus de différents villages.

”Ces Journées portes ouvertes constituent une étape stratégique pour valoriser les acquis du projet, renforcer le partage d’expériences et stimuler l’essaimage des pratiques agroécologiques dans la zone d’intervention des femmes”, a souligné Marie Claver Ndébane Ngom.

Il s’agissait notamment de présenter les acquis techniques et pédagogiques des champs écoles paysans, notamment l’entretien des parcelles, la fertilisation organique, la gestion collective en favorisant les échanges d’expériences et de bonnes pratiques agroécologiques entre productrices accompagnées ou non par le projet.

Ces groupements de femmes sont équipés en matériels agricoles, en intrants et, particulièrement, en semences d’arachide dont cent kilogrammes d’arachide par groupement et six sacs de ”dinoculum”, un engrais bio organique pour chacun, en juillet dernier, a signalé Marie Claver Ndébane Ngom.

Les bénéficiaires ont salué l’accompagnement et l’encadrement de Caritas Kaolack et de ses partenaires qui leur ont permis d’être ”plus autonomes”.

Le Projet d’autonomisation et de financement inclusif vert des femmes est financé par l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL), avec l’appui technique de Caritas Kaolack, de l’ONG Eclosio et d’autres partenaires, dont l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN).

CTS/ADE/HK/MTN