Les acteurs de l’enseignement supérieur invités à aider la jeunesse africaine à retrouver le goût des sciences
Les acteurs de l’enseignement supérieur invités à aider la jeunesse africaine à retrouver le goût des sciences

SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE

Dakar, 3 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a appelé, lundi, les autorités de l’enseignement supérieur et les chercheurs à conjuguer leurs efforts et à faire preuve d’innovation et de créativité pour permettre à la jeunesse africaine de retrouver la passion pour les mathématiques, la science et la technologie.

“J’appelle donc les autorités de l’enseignement supérieur, les enseignants-chercheurs et les chercheurs, dans un sursaut patriotique, à conjuguer leurs efforts, à faire preuve d’innovation et de créativité pour que la jeunesse africaine retrouve le goût, l’envie et la passion pour les mathématiques, la science et la technologie”, a-t-il lancé.

Le Président Faye prenait part à l’ouverture à Dakar de la 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Il a indiqué que la “Vision Sénégal 2050”, nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal, accorde une place “fondamentale” à l’enseignement supérieur, à la recherche, à la science, à la technologie et à l’innovation, assurant que des réformes majeures seront engagées dans ce sens.

“Ces réformes émanent des réflexions issues de l’Agenda national de la transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI)”, a-t-il souligné.

Le chef de l’Etat a indiqué l’option du gouvernement de consacrer une grande part du travail attendu aux réformes des contenus et à l’enseignement des sciences, des techniques et des savoirs endogènes.

Selon Bassirou Diomaye Faye, cela passe par la réforme des curricula, des modalités d’enseignement et la gestion de la mobilité des étudiants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs, ainsi que l’adaptation aux mutations du marché.

Les acteurs de l'enseignement supérieur invités à aider la jeunesse africaine à retrouver le goût des sciences

La révolution numérique offre “des opportunités inouïes que nous devons absolument soutenir”, a-t-il relevé, ajoutant : “Contrairement à la révolution industrielle que nos pays n’ont pas fini de rattraper, nous devons absolument être au rendez-vous de l’histoire avec le numérique”.

Pour ce faire, Bassirou Diomaye Faye invite à “transformer notre rapport au numérique, transformer les technologies en savoirs académiques capitalisés, en techniques et technologies pleinement maîtrisées, en création d’applications bénéfiques aux populations, en création d’entreprises et de start-ups innovantes”.

Il note que dans un monde où les fractures entre les États se creusent par la science, la technologie, la recherche et l’innovation, il est “indispensable” que les pays du Sud promeuvent une culture scientifique ancrée dès le bas âge jusqu’au niveau supérieur et dans des modes d’enseignement et de formation non formels ou non instructionnistes.

NSS/HK