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Bakel, 15 dec (APS ) – Le consultant en développement local et communautaire, Bangaly Diallo, a invité, dimanche soir, les femmes transformatrices du département de Bakel (est) à s’organiser en réseau pour une viabilité de leurs activités.
”Avec le réseau, on a un GIE de GIE. C’est une nouveauté et il va falloir faire réussir ce modèle. Il faut être bien [structuré] économiquement pour survivre. On a doté les femmes transformatrices d’un plan d’action pour leur permettre de bien démarrer”, a déclaré M. Diallo.
Il faisait un diagnostic institutionnel et organisationnel du réseau communal des groupements de femmes de Bakel, lors d’un panel organisé à l’occasion de la troisième édition de la foire agro-alimentaire et artisanale de la localité.
Ce réseau communal, regroupant plus d’une vingtaine de GIE, bénéfice, depuis sa mise en place, de l’accompagnement du Groupe de recherche et de réalisations pour le développement rural (GRDR), dans leurs activités, a t-il notamment relevé.
“Maintenant, pour la viabilité économique, il faut mener des activités et se mettre en filière. Il faut qu’on sache le nombre de groupements dans le département et le travail de chaque groupement. Sur ce, on va les suivre de la production à la consommation”, a assuré Bangaly Diallo.
Pour la démarche organisationnelle, il appelle les femmes à se réunir, à procéder des cotisations et à mettre en place un droit à l’adhésion pour permettre au réseau d’exister et d’avoir plus de crédibilité.
“Des difficultés d’accès aux ressources existent, mais le premier problème que le réseau va régler sera de disposer de ressources propres, à savoir l’adhésion, la cotisation régulière. C’est ce qui amène la crédibilité et permet aux collectivités de les accompagner”, souligne le consultant.
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