Dakar, 21 avr (APS) – Au Sénégal, moins de 30 % des bâtiments des entreprises avicoles sont conformes aux normes requises, ce qui engendre une part importante d’échecs dans le sous-secteur de l’aviculture, a révélé Michel Gbaguidi, le chef du service départemental de l’élevage de Saint-Louis (nord).‘’Moins de 30 % des bâtiments sont conformes aux normes indiquées’’, a signalé M. Gbaguidi, affirmant que la faiblesse du nombre d’installations adaptées à l’élevage de la volaille est un important facteur d’échec.Selon lui, l’inadéquation des espaces dédiés à l’aviculture avec les normes requises est d’autant plus préoccupante que certains éleveurs se permettent même d’entretenir des poulaillers à l’intérieur des murs de clôture des maisons, en pleine ville.La bonne qualité des bâtiments servant d’abri à la volaille est le premier facteur de réussite d’une entreprise avicole, a-t-il précisé dans un entretien avec l’APS.Michel Gbaguidi, auteur d’un manuel intitulé ‘’Elevage de poulet de chair et de la poule pondeuse en climat chaud’’, affirme avoir contribué pendant trente-trois ans à la formation des éleveurs de volaille.Les bâtiments non conformes aux normes indiquées engendrent d’importants dégâts, a-t-il dit.La volaille meurt en grand nombre lorsqu’il est en contact avec le moindre coup de chaleur causé par les mauvaises installations, selon M. Gbaguidi, qui a exercé d’importantes fonctions dans ce sous-secteur, celles de directeur adjoint du centre avicole de Mbao (ouest), par exemple.De nombreux aviculteurs embrassent mal cette activité économique parce qu’ils ignorent les conditions dans lesquelles la volaille doit vivre, a-t-il signalé.Le spécialiste de la volaille déplore également l’absence d’infrastructures adéquates pour l’abatage des sujets, les insuffisances de la règlementation de l’aviculture et sa non-application dans plusieurs zones où cette forme d’élevage est largement pratiquée.Il y avait des années où il fallait disposer d’un agrément avant de se lancer dans une initiative avicole, a rappelé Michel Gbaguidi, déplorant que cette disposition soit maintenant inexistante ou non appliquée.Au Sénégal, une seule entreprise avicole possède une machine dédiée à l’accouvage, a-t-il signalé, estimant que cet engin ne couvre pas 30 % des besoins du pays.Selon le spécialiste de la volaille, c’est l’une des raisons pour lesquelles le Sénégal est dépendant de l’étranger pour les œufs à couver et les poussins.Le sous-équipement et l’insuffisance de financements font partie des causes de la faible valeur ajoutée de l’aviculture sénégalaise, a relevé M. Gbaguidi.La formation des aviculteurs est à parfaire aussi, selon lui.AMD/ESF/AKS
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