Bakou, 20 nov (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue émirati Abdulla Balalaa, ministre-adjoint des Affaires étrangères chargé de l’Energie et du Développement durable, ont co-présidé mardi une cérémonie organisée en perspective de la Conférence des Nations unies sur l’eau prévue en 2026, un événement destiné à accélérer la réalisation de l’ODD 6 qui vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en particulier pour les populations vulnérables.Organisée en marge des sessions de la 29e Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au pavillon des Emirats arabes unis, cet évènement a été l’occasion pour ces deux pays co-organisateurs de la Conférence des Nations unies sur l’eau en 2026, de revoir les réponses aux défis liés à l’eau et au climat.”La Conférence des Nations unies sur l’eau prévue en 2026 que le Sénégal co-organise avec les Emirats arabes Unis (EAU), vise à susciter une ambition et un engagement accrus de la part de la communauté internationale pour créer des alliances, générer des solutions adéquates et mettre en œuvre des actions en vue d’accélérer les progrès vers la réalisation de l’ODD 6’’, a dit le ministre sénégalais de l’Environnement, Daouda Ngom.En présence de plusieurs spécialistes de l’eau, M. Ngom a ajouté que ”cette Conférence devra lancer un dialogue intergouvernemental régulier et systématique sur l’eau, en veillant à ce que, même au-delà des cadres temporels tels que l’Agenda 2030, l’eau reste une priorité sur l’agenda politique mondial et qu’elle soit intégrée dans les processus intersectoriels pertinents”.Il s’est félicité du fait que le Sénégal et les Émirats arabes Unis partagent ‘’une vision commune’’ sur l’importance cruciale de l’eau. ‘’Nous comprenons tous les deux les défis pressants auxquels nos populations sont confrontées en matière de sécurité hydrique, que ce soit en raison du changement climatique, de la croissance démographique ou de la pression sur les ressources en eau’’, a-t-il souligné.Daouda Ngom a assuré que le Sénégal est mobilisé et engagé avec les Émirats arabes unis pour conduire ce processus avec l’ensemble des parties prenantes.Pour le ministre, c’est ”une occasion unique de catalyser des actions concrètes et des engagements politiques en faveur de l’eau et de l’assainissement’’. Il a préconisé de ”saisir cette opportunité pour placer ce sujet important au cœur de l’agenda mondial et mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les initiatives visant à renforcer la résilience des communautés face aux défis de l’eau”.Daouda Ngom espère également que ”cette initiative accélère la mise en œuvre de l’ODD6 en particulier et de l’ambitieux agenda mondial de l’eau, en puisant sur l’immense potentiel de synergie d’actions qu’offre la stratégie onusienne sur l’eau et l’assainissement, le Water action agenda et les initiatives pertinentes développées à l’échelle des États et au niveau local”.Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a appelé à construire un avenir où chaque individu pourrait bénéficier de l’eau en tant que ressource vitale et un droit humain fondamental, contribuant ainsi à la réalisation des ODDs et à la prospérité mondiale.Dans cet esprit, a-t-il dit, la Conférence des Nations unies sur l’Eau en 2026 devrait produire des ‘’résultats concrets’’ visant à ‘’accélérer la réalisation de l’ODD 6.‘’Ils permettront, sans doute, de stabiliser le Document de vision et la feuille de route de la conférence, dont une des étapes clés sera la réunion préparatoire de haut niveau prévue en fin 2025 à Dakar’’, a-t-il indiqué.Abdulla Balalaa, ministre-adjoint des Affaires étrangères chargé de l’Energie et du Développement durable des Émirats arabes unis, a déclaré que son pays est ravi de co-organiser avec le Sénégal la prochaine conférence des Nations unies sur l’eau en décembre 2026.‘’Nous allons nous concentrer sur l’accélération de la mise en œuvre de l’ODD6 pour garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous’’, a-t-il assuré.Il a relevé que la crise de l’eau est déjà à nos portes. ‘’Actuellement, au moins 50 pour cent de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes vivent dans des conditions de stress hydrique élevé pendant au moins un mois chaque année’’, a-t-il rapporté.‘’Ces taux alarmants nécessitent une action coordonnée urgente et décisive. Heureusement nous connaissons l’ampleur du problème. Et nous disposons des outils entre nos mains collectives pour y remédier’’, a-t-il ajouté.AB/ADL/OID
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