De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall Ouagadougou, 18 nov (APS) – Une formation régionale visant une meilleure connaissance du genre, des normes et valeurs sociales liées à cette problématique, s’est ouverte lundi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en vue d’amplifier l’engagement des acteurs du développement sur ces sujets. Prévue pour se poursuivre jusqu’au 29 novembre prochain, cette formation « s’inscrit dans la vision de l’université Joseph Ki-Zerbo, un pôle de services universitaires performant et compétitif en Afrique », a déclaré le professeur Nicolas Méda, directeur de l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de cette institution. « Il est reconnu que les disparités entre hommes et femmes sont une réalité mondiale, et le continent africain est particulièrement concerné » par cette question, a indiqué le professeur Méda en procédant à l’ouverture officielle de cette session. Il a relevé le faible statut socio-économique des femmes, les diverses formes d’inégalités de genre et les violences dont la gent féminine fait l’objet. Des défis qui ont conduit de nombreux pays au monde à souscrire aux engagements internationaux en faveur des droits fondamentaux des femmes et des filles depuis plusieurs décennies », a t -il ajouté.. « Cet engagement des gouvernements ne peut être effectif sans un accompagnement de l’ensemble des acteurs du développement, avec une meilleure connaissance du sujet afin d’agir efficacement ». C’est ce qui justifie, selon lui, « la nécessité d’une telle formation sur ces questions ». Dans le même sillage, la coordonnatrice de la formation, Gnoumou Thiombiano Bilampoa, estime que la promotion de l’égalité de genre dans tous les domaines de la vie, reste une priorité pour les gouvernements et les institutions internationales. Elle a rappelé les engagements des pays africains en matière de promotion de l’égalité de genre, estimant que « l’égalité entre hommes et femmes nécessite l’engagement de l’ensemble des acteurs et actrices du développement ». Gnoumou Thiombiano Bilampoa a ajouté que « l’existence de l’expertise sur les questions de genre est une condition favorable ». Un constat qui, dit-elle, « a permis à l’ISSP d’initier cette formation sur ces questions ». Le but est d' »outiller les acteurs et actrices du développement en connaissances sur le concept genre et sur les liens entre plusieurs thématiques d’intérêt, notamment la santé de la reproduction, les violences faites à la femme et l’éducation ». L’objectif poursuivi est de « favoriser une meilleure prise en compte de la problématique du genre dans tous les domaines d’activité en vue de favoriser la pleine participation des hommes et des femmes au développement durable des pays africains ». Plusieurs thématiques sont au menu de cette session qui regroupe des participants de plusieurs nationalités africaines. Les participants à la session vont bénéficier de modules de formation tels que genre et développement, genre et santé de la reproduction, genre et violence à l’égard des femmes. SBS/ASG/BK/ADL
SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COMMEMORATION-REPORTAGE / Bamboung, une idée des trésors du delta du Saloum – Par Mohamed Tidiane Ndiaye (APS)
SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Dagana : réception de blocs sanitaires et de bornes fontaines dans des écoles de Keur Mbaye et Galodjina
SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Un don d’environ 380 millions de francs CFA du Japon pour fournir des équipements à la Fédération sénégalaise de judo
SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Près de 50% des événements de santé publique « détectés précocement » en Afrique (officiel)