A Saint-Louis, les moutons sont en attente d’acheteurs
A Saint-Louis, les moutons sont en attente d’acheteurs

SENEGAL-TABASKI-PREPARATIFS

Saint-Louis, 30 mai (APS) – A quelques jours de la célébration de l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kebir, communément appelée Tabaski au Sénégal, des vendeurs de moutons installés dans différents points de vente à Saint-Louis sont dans l’attente de potentiels acheteurs en proposant, disent-ils, des béliers accessibles à toutes les bourses.

A l’image des autres villes du pays, l’opération bat son plein à Saint-Louis. Dans cette ville du nord du pays, difficile de se déplacer sur de longues distances sans voir des enclos de mouton bien encadrés aux abords de la route et dans les quartiers. 

Au quartier Ndioloffène situé dans le faubourg de Sor, des jeunes éleveurs et vendeurs de moutons sont à pied d’œuvre dans leurs troupeaux bien encadrés par des barrières.

Dans ce point de vente privé, on y retrouve des moutons de différentes races comme le ‘’Ladoum’’, une race ovine très prisée au Sénégal.

‘’On est dans l’opération Tabaski, mais on attend toujours les clients. Parfois, ils viennent marchander, mais, quand même, on arrive à vendre quelques têtes’’, a confié à l’APS Lamine Guèye, éleveur et vendeur de moutons.

Casquette bien vissée sur la tête, l’homme aux lunettes dit espérer que les choses vont bouger avec le week-end qui marque le dernier tournant vers cette grande fête musulmane.

‘’Peut-être avec ce week-end qui arrive, les choses vont bouger. On est à notre 3e édition de cette opération Tabaski. Ce sont des jeunes du quartier qui ont initié cela’’, a-t-il fait savoir.

Son associé, Magatte Diallo, a, de son côté, jugé les prix des moutons raisonnables, voire abordables.

‘’En tout cas les prix sont raisonnables. Ils varient entre 120 000 et 500 000 francs CFA. Nous avons de grands mâles ici parce qu’en même temps, nous sommes des éleveurs de Ladoum’’, a-t-il poursuivi.

A ce stade précis, les clients viennent marchander avant de repartir. Une manière de tâter le marché, a constaté le vendeur.

Outre les questions de sécurité, il a relevé la cherté des aliments de bétail qui peut avoir une incidence sur le prix de vente du mouton.

Du côté de la Langue de Barbarie, plus précisément au foirail du quartier Santhiaba, c’est également le même décor avec des vendeurs qui guettent les potentiels acheteurs.

Venu de la région de Louga, Cheikh Diop assure également qu’il a des moutons pour tous les budgets.

‘’Les clients viennent marchander. Les prix des moutons varient entre 100 000 et 400 000 FCFA. En fonction de ton budget, on peut te trouver un mouton’’, a-t-il dit au correspondant de l’APS.

Il a aussi évoqué la cherté de l’aliment de bétail, notant que le sac de maïs de 50 kg est vendu à 13 000 FCFA et celui du foin à 5 000 FCFA.

CGD/AMD/SMD/HK/ASB

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