Envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly Addis-Abeba, 16 nov (APS) – La 18 édition de la Conférence économique africaine (CEA) 2023, axée sur le thème ‘’Impératifs pour un développement industriel durable en Afrique’’ a été ouverte jeudi au Centre de conférences des Nations unies de la Commission économique africaine à Addis Abeba (Ethiopie) par la présidente de la République fédérale d’Ethiopie, Sahle-Work Zewde. Lors de la cérémonie d’ouverture, les orateurs qui se sont succédé à la tribune officielle ont plaidé pour des solutions innovantes et ‘’des stratégies inclusives afin d’arriver à un développement durable de l’Afrique qui passe nécessairement par une industrialisation harmonieuse’’. « L’industrialisation n’est plus un luxe mais un impératif pour notre développement. Nous n’avons pas d’autres solutions que de redoubler d’efforts pour trouver les meilleures stratégies avec une feuille de route claire’’, a affirmé la présidente éthiopienne. Elle estime qu’il est ‘’essentiel que nous ayons des industries qui peuvent supporter les chocs exogènes et nous mettre à l’abri de la vulnérabilité des circuits d’approvisionnement qui ne sont pas fiables’’. En plus des chocs exogènes, l’Afrique est confrontée également aux conflits internes et à l’instabilité politique des régimes, a relevé la présidente de la République fédérale d’Ethiopie. Elle a appelé à ‘’changer le visage de l’industrie qui doit être inclusive et sociale’’. ‘’Il est essentiel de discuter des politiques et des capacités institutionnelles en vue d’une industrialisation durable, d’un développement inclusif et d’une transformation structurelle. Cela nous aidera à reconstruire et à sortir plus forts des crises’’, a souligné le directeur du Bureau régional du PNUD en Afrique, Matthias Naab. La 18e session de la Commission économique pour l’Afrique a réuni des dirigeants, des jeunes, des chercheurs africains, des universitaires, des opérateurs du secteur privé et des praticiens du développement, pour discuter de la recherche et proposer des recommandations politiques pour le développement de l’industrie en Afrique. Pour Mathias Naab, ‘’une gouvernance et une planification du développement efficace sont essentielles à l’industrialisation et à la transformation structurelle’’. ‘’En élaborant des stratégies macroéconomiques et sectorielles tenant compte des risques, nous pouvons intégrer la résilience dans le cadre de la planification tout en favorisant la croissance et la stabilité macroéconomique. Economiste en chef, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Kevin Chika Urama, a relevé que ‘’des stratégies délibérées d’industrialisation durable et de transformation structurelle sont des fondements essentiels du progrès économique durable et de la résistance aux chocs internes et externes’’. ‘’Les industries durables créent des emplois de qualité, stimulent l’innovation et la productivité, et favorisent les transitions socio-technologiques vers une productivité élevée et la création de richesses dans les économies’’, a-t-il souligné. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Depuis sa création en 2006, la conférence a favorisé le dialogue et l’échange de connaissances sur toute une série de questions et de défis auxquels l’Afrique a été confrontée ces dernières années. ADL/ASG/MTN
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