Dakar, 23 oct (APS) – Le programme de développement de la microfinance au Sénégal (PROMISE), a démarré, lundi, à Dakar, un atelier dont l’objectif est de valider les notes de synthèses sur sept chaînes de valeur, a constaté l’APS.

Cette activité de trois jours permet de valider ces notes de synthèses sur sept chaînes de valeur identifiées dans le cadre du programme, notamment le riz, le maïs, l’anacarde, la pêche artisanale, le bissap, le sel et l’élevage.

‘’(…) les résultats finaux permettront aux acteurs de travailler à l’amélioration, à l’institutionnalisation et à la structuration de la demande de micro financement islamique au Sénégal’’, a déclaré la coordonnatrice nationale de PROMISE, Néné Fatoumata Tall Mbaye.

Mme Mbaye intervenait lors du lancement officiel de cette rencontre, en présence du représentant de l’association des maires du Sénégal et des acteurs venus de plusieurs régions du pays.

Elle a rappelé que le programme d’un coût de 47 milliards de francs CFA a pour objectif général d’améliorer le revenu des bénéficiaires, à travers le renforcement de l’accès durable sur la majorité de la population à des services financiers islamiques adaptés.

Néné Fatoumata Tall a noté que l’atteinte de ces objectifs permettra d’installer définitivement la microfinance islamique au Sénégal et de réduire le taux d’exclusion financière des bénéficiaires.

 »Quand on parle de la microfinance islamique, cela va en droite ligne avec les chaînes de valeur. Il y a un besoin de structuration de ces dernières pour obtenir des résultats », a pour sa part, soutenu, le directeur de la microfinance et de l’inclusion financière, Amadou Sarr.

Il a souligné l’importance de travailler en synergie entre acteurs, pour arriver à la valorisation des unités des chaînes de valeur.

Pour M. Sarr, l’étude dans ce secteur montre qu’il existe des pistes aussi bien pour la jeunesse que les acteurs par rapport aux chaînes de valeur.

 »Les différentes chaînes de valeur faisant l’objet de la présente étude sont marquées par un manque notoire d’organisation des acteurs, à tous les niveaux’’, indique un rapport remis à la presse.

Il précise qu’une chaîne de valeur requiert la construction de relation entre les acteurs afin d’asseoir les conditions optimales pour le développement des activités dans le temps.

Le même rapport souligne que si les différentes filières offrent de réelles opportunités, cela permettra une meilleure relance des activités des acteurs.

Ces opportunités permettront aussi une plus grande création de valeur, d’emplois, de renforcement, ainsi que leur contribution à la création de richesses au niveau national.

AMN/OID/ASB

 

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