Kaolack, 29 jan (APS) – La mortalité maternelle a connu une baisse dans la région de Kaolack (centre), passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes, entre 2013 et 2023, a indiqué la directrice régionale de la santé (DRS), Docteur Aichétou Barry. »La région de Kaolack a fait beaucoup d’efforts et ça s’est reflété sur les résultats, parce que nous avons noté qu’il y a eu une baisse de la mortalité maternelle entre 2013 et 2023, passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes’’, a notamment déclaré Dr Aichétou Barry. Elle s’exprimait mardi, au cours d’une réunion de Comité régional de développement (CRD) consacrée à la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N/2024-2028) et au Plan annuel budgétisé de planification familiale (PANBPF/2024-2028). Selon elle, la mortalité néonatale a été divisée par quatre entre 2005 et 2023, passant de 44 à 11 décès pour mille naissances vivantes, en deçà de la moyenne nationale. Dr Aichétou Barry soutient également que c’est la même tendance qui est observée pour la mortalité infantile qui est passée de 79 à 29 décès pour mille naissances vivantes. La même tendance est notée concernant la mortalité infanto-juvénile. Lors de la rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, Dr Barry a signalé que la planification familiale fait partie des stratégies prioritaires du ministère de la Santé et de l’Action dans le cadre de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. »Après le Plan stratégique qui couvre la période 2024-2028, nous allons, dans les quatre prochains jours, faire la planification opérationnelle pour adapter les stratégies au contexte de la région de Kaolack. Chaque district sanitaire va faire son plan opérationnel, de même que l’hôpital régional et la DRS’’, a-t-elle expliqué. D’après la directrice régionale de la santé, dans les défis à devoir relever, il est ressorti la disponibilité des infrastructures sanitaires, avec l’érection d’un autre hôpital dans la région de Kaolack qui compte ‘’plus de 1 million 300 mille habitants’’. »Et nous n’avons que le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), un établissement public de santé (EPS) centenaire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’avoir un deuxième hôpital’’, a-t-il plaidé. ADE/OID/SKS/ASB
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