Dakar, 23 jan (APS) – Le Professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), a assuré jeudi à Dakar que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre  »une situation très favorable ».

‘’Aujourd’hui force est de relever que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre une situation très favorable’’, a-t-il dit, lors de la rentrée académique 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

Il présentait la leçon inaugurale axée sur le thème ‘’Environnement et gouvernance des ressources naturelles, quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ?’’.

M. Mbow a indiqué que  »le Sénégal commence, cette année 2025, avec de très bonnes perspectives, en devenant un pays pétrolier et gazier après avoir été un pays aurifère (…), un pays phosphatier’’.

A ces ressources s’ajoute l’existence de plusieurs minéraux rares dont le zircon qui fait l’objet de beaucoup de discussions en ce moment.

‘’Cependant, les ressources minières dont le reflet se traduit par une géopolitique mondiale très perturbée montrent des besoins de gestion et de contrôle qui soulèvent des questions complexes’’, a déclaré le spécialiste.

Il n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de garantir les processus de gouvernance durable à travers un changement de paradigme et d’approche de gestion afin d’arriver à des mesures importantes notamment dans l’exploitation et la valorisation des ressources en tenant compte des spécificités des localités.

‘’Fort heureusement l’État du Sénégal a décidé de constituer un comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) à côté de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour donner plus de place à la société civile, aux syndicats (…) dans l’exploitation optimale des ressources naturelles’’, a-t-il magnifié.

Le directeur du Centre de Suivi Ecologique a plaidé pour le renforcement des moyens de l’ITIE qui va permettre au Sénégal de gérer ses ressources de manière optimale.

‘’Il faut renforcer l’ITIE parce qu’elle peut nous vouloir cette fenêtre à travers laquelle on gère cette question de transparence pour améliorer les niveaux de responsabilité et de transparence’’, a-t-il soutenu.

Dans son exposé, il a passé en revue les différentes situations de conflits et les enjeux géopolitiques liés à la gestion des ressources naturelles.

Il est d’avis que ‘’la malédiction [du pétrole] doit devenir une bénédiction’’ mais cela va dépendre de la manière dont les ressources naturelles sont gérées.

Pour lui, les conflits découlant des ressources naturelles ont tendance à surgir souvent suite à des perturbations persistantes des moyens de subsistance.

FD/AB/OID

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