SENEGAL-HYDRAULIQUE-REFORME
Dakar, 9 juil (APS) – Le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a déclaré, mercredi, que la révision du Code de l’eau en cours permettra une effectivité de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au Sénégal.
‘’Concomitamment, des instances de gouvernance des ressources en eau sont installées ou en cours d’installation pour parachever le processus de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). La révision du Code de l’eau en cours permettra une effectivité de la GIRE dans le pays’’, a dit Baboucar Mboundar Ngom.
Il prenait part à la clôture de la 12ᵉ session ordinaire du Comité technique des experts (CTE) du Cadre permanent de coordination et de suivi de la Gestion intégrée des ressources en eau en Afrique de l’Ouest (CPCS-GIRE-AO), organisée par le Centre de gestion des ressources en eau (CGRE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a rappelé aux différents participants à cette rencontre internationale que ‘’la gestion des ressources en eau recouvre des questions diverses et complexes, telles que la réponse aux besoins fondamentaux des populations, l’anticipation des crises et la préservation de la ressource, la participation, le recouvrement des coûts, etc.’’.
‘’Votre engagement et vos expériences seront des atouts forts pour y parvenir’’, a-t-il particulièrement lancé, à l’endroit des points focaux des États membres, aux organismes de bassins hydrographiques et aux partenaires techniques.
“Nous appelons toutes les parties prenantes à une synergie d’actions pour davantage accélérer l’intégration régionale dans le domaine de l’eau, mais aussi et surtout construire un avenir durable pour nos populations, conformément aux objectifs de développement durable (ODD), notamment à l’objectif n°6”, a-t-il ajouté.
Il s’agit, pour cet objectif, de ” garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau’’, a rappelé Baboucar Mboundar Ngom.
Armel Jilles Mewouth, coordonnateur régional du programme Eau et zones de la GIRE à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a pour son part souligné que ‘’la région a été rigide à beaucoup de mécanismes de financement du secteur de l’eau”. “Nous avons à la suite tenu à rassurer les Etats en soulignant que l’expertise est là, il suffit juste de mutualiser nos efforts”, a-t-il expliqué.
Il a également invité les Etats de la CEDEAO à “faire davantage confiance aux Partenaires techniques et financiers pour développer des activités intégratives et être plus compétitifs dans la mobilisation des financements afin d’investir davantage dans la GIRE en Afrique de l’Ouest’’.
Ouverte lundi à Dakar, la 12ᵉ session ordinaire du Comité technique des experts (CTE) du Cadre permanent de coordination et de suivi de la Gestion intégrée des ressources en eau en Afrique de l’Ouest, prend fin ce mercredi, avec l’élaboration d’une feuille de route qui va définir les actions prioritaires et assurer le renforcement de capacités, un système de formation sur les mécanismes de financement climat dans le domaine de l’eau, mais aussi dresser les priorités des projets majeurs à soutenir et à développer pour mobiliser des ressources en faveur de la région.
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