SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI
Thiès, 17 mai (APS) – L’administrateur de l’ONG Senegalese Next Generation of Leaders (SENEGEL) a souligné, vendredi à Thiès, le rôle que des facilitateurs en insertion professionnelle et en création d’entreprise pourraient jouer dans la lutte contre le chômage des jeunes.
‘’Il faut avoir des facilitateurs en insertion professionnelle et création d’entreprise qui leur [les jeunes] tiennent la main, de l’idée à la création de l’emploi’’, a notamment déclaré Pape Samb, administrateur de cette ONG, lors d’une formation de trois jours, organisée du vendredi au dimanche.
SENEGEL, en partenariat avec JA/Africa et Boeing, organise des bootcamps, c’est-à-dire des formations accelérées qui mettent l’accent sur les compétences techniques et professionnelles, ainsi que sur l’adaptation au marché du travail, dans les villes de Mbour, Thiès, Saint-Louis, Kaolack et Dakar.
La session de formation à l’intention de 50 jeunes de la région de Thiès, âgés de 16 à 25 ans, est axée sur le thème du développement durable et communautaire.
‘’Le chômage des jeunes en Afrique et particulièrement au Sénégal est un problème fondamental’’, a fait savoir Pape Samb pour qui, l’approche utilisée jusqu’ici n’a pas encore eu l’impact escompté sur les jeunes.
L’administrateur a soutenu que le traitement du chômage des jeunes doit passer par des facilitateurs qui ‘’tiennent d’abord la main des jeunes à partir de l’école jusqu’à l’emploi’’.
Il a souligné que ces facilitateurs doivent connaître les secteurs pour lesquels les jeunes jeunes ont ‘’de l’empathie’’, afin de les aider à réussir, ‘’à commencer par la formation, l’encadrement, le coaching, le mentorat, mais aussi l’apprentissage autonome et, éventuellement, la mise en relation’’.
Mme Mingué Ndiaye, formatrice en agroalimentaire, en développement personnel et en leadership
Le bootcamp dans la région de Thiès sera suivi d’une autre étape d’accompagnement et de coaching de huit semaines, dont quatre au cours desquelles les jeunes mettront en pratique ce qu’ils ont appris durant la présente session, a expliqué l’administrateur.
‘’A partir de quatre semaines suivra la création des comités départementaux, qui seront des écosystèmes interconnectés, dirigés et soutenus par le préfet, le maire, les agences nationales et les députés de chaque localité’’, a indiqué M. Samb.
‘’Nous travaillons avec les acteurs locaux, qui facilitent l’accès aux mentors, à la formation et à l’emploi’’, a-t-il ajouté.
La formatrice en agroalimentaire, en développement personnel et en leadership, Mingué Ndiaye, a souligné l’importance de commencer à former les jeunes en classe de seconde, pour qu’ils préparent leurs projets de vie.
La cinquantaine de jeunes en formation, du vendredi au dimanche, à Thiès, s’étaient inscrits sur une plate-forme qui avait été ouverte à cet effet.
Mingué Ndiaye a annoncé que les jeunes de la zone des Niayes seront formés à l’agro-alimentaire, pour cultiver la terre et faire de la transformation, mais aussi à l’artisanat, un autre secteur porteur.
BT/ADI/ABB