SENEGAL-RECHERCHE-DEVELOPPEMENT-OPINION / Un universitaire met en exergue le rôle des chercheurs dans le développement d’un pays

Thiès, 28 nov (APS) – Le professeur Salif Gaye, directeur de l’innovation, de la valorisation de la propriété intellectuelle à Direction générale de la recherche a rappelé, mercredi, le rôle important que doivent jouer les chercheurs et les universitaires dans le développement économique et social du pays.

« Aucun pays ne peut se développer sans la recherche et l’innovation », a notamment dit le Professeur Salif Gaye, lors de la quatrième édition des doctoriales de l’Ecole doctorale ED-2DS de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

La leçon inaugurale donnée à cette occasion a porté sur « Recherche et innovation pour un développement durable ». Un thème que l’universitaire juge « transversal’’, en ce qu’il couvre les quatre pôles que compte l’Ecole doctorale.

Salif Gaye a noté qu’ « ‘il est reconnu au niveau international qu’aucun pays ne peut se développer sans la recherche et l’innovation », qui sont « les leviers du développement économique et social’’.

D’où le « rôle important » que jouent les chercheurs et les universitaires, auxquels il appartient d’ « identifier les problèmes de la société, de savoir où aller et comment y aller’’.

Ce qui passe par des projets de recherche pilotés par des groupes interdisciplinaires mis en place, pour « régler les problèmes et proposer des solutions aux décideurs’’, a dit l’enseignant-chercheur.

Admettant les difficultés liées à la pauvreté, à l’atteinte de la sécurité et de l’autosuffisance alimentaires, le professeur Gaye est d’avis qu' » à court terme, on ne peut pas remédier à la pauvreté ».

Cependant, « l’essentiel est de commencer, de (dégager) des pistes sur comment y arriver, parce-que, insiste-t-il, il faut qu’on y arrive  ».

Concernant la sécurité et l’autosuffisance alimentaires, Salif Gaye préconise de  »’ renforcer l’agriculture, mieux la penser, proposer des solutions de meilleures cultures, mieux adaptées aux changements climatiques ».

Après cela, a-t-il poursuivi, il faudra réduire de plus en plus les importations », pour permettre aux producteurs de tirer profit de leurs productions.

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