Dakar, 18 février (APS) – Le directeur de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), Giovanni Grandi, a salué, mardi, l’engagement ‘’remarquable’’ des autorités sénégalaises sur les questions liées à l’égalité et à l’équité de genre.

‘’Je ne cesserai jamais de souligner un aspect qui me paraît fondamental : tous nos efforts ne seraient pas possibles, et ils n’auraient aucun effet sans la remarquable volonté politique dont le Sénégal, un modèle sur le Continent africain et dans la sous-région, fait preuve’’, a-t-il affirmé.

Le directeur de l’AICS s’exprimait en marge de la réunion annuelle du Comité de pilotage national du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG II), à Dakar.

Le PASNEEG II est financé par le gouvernement italien pour un montant de 1 800 000 euros (près d’un milliards 200 millions de francs CFA), pour une durée de 36 mois dans les régions de Dakar, Kaolack, Kolda, Sédhiou et Thiès.

‘’Le PASNEEG a jeté les bases d’une meilleure compréhension des droits spécifiques des femmes et des filles, d’une meilleure visibilité des questions de discrimination et des VBG [violences basées sur le genre], ainsi que d’une planification plus sensible au genre’’, a souligné Giovanni Grandi.

Il a ainsi énuméré les différentes réalisations du projet en 2024, notamment le lancement d’une plateforme d’accueil et d’orientation des VBG dénommée  »Wallu Allo 116 », en 2022, l’accompagnement de plus de 2 000 000 personnes, dont 90 % des femmes, à travers les cinq boutiques de droit à Kaolack, Kolda, Pikine, Sédhiou et Thiès.

Il s’y ajoute, a-t-il poursuivi, le financement de 201 femmes à Kaolack et Thiès pour un montant global de 25 000 000 de francs CFA, l’élaboration et la validation des plans de développement communaux (PDC) et la sensibilisation, au fil des années, de plus de deux millions de personnes sur les droits des femmes, les violences faites aux femmes et aux filles.

‘’Ces chiffres et réalisations incluent également la première phase du PASNEEG’’, a précisé le directeur de l’AICS, qui a insisté sur l’autonomisation des femmes comme une méthode permettant d’asseoir l’égalité des genres et d’éradiquer les VBG.

‘’L’autonomisation des femmes est un pilier fondamental du développement durable, car elle permet, non seulement, de renforcer l’égalité des sexes, mais aussi de stimuler la croissance économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement’’, a fait savoir Giovanni Grandi.

KM/SBS/ABB/OID

Dans la même rubrique
Charger plus dans Dépêches

Voir aussi...

SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIE / IA et Etat de droit : Dakar hôte d’un atelier régional du 25 au 27 février

Dakar, 20 fév (APS) – Le Centre de formation judiciaire (CFJ), en collaboration avec…