Dakar, 18 juil (APS) – Le microbiote permet de vaincre plusieurs maladies, raison pour laquelle il est important de le promouvoir comme ‘’approche thérapeutique innovante’’ au Sénégal, recommande le médecin Joël Compaoré.‘’On sait déjà que le microbiote est une solution à plusieurs pathologies’’, a dit M. Compaoré lors d’un point de presse qu’il tenait, mardi, à Dakar, en prélude au lancement, jeudi prochain, des activités au Sénégal du laboratoire Biose et de Résidence santé.Le microbiote humain constitue l’ensemble des 40.000 milliards de micro-organismes se trouvant dans les muqueuses, lesquels, selon Joël Compaoré, ‘’vivent dans nos cavités buccales, nasales et intestinales’’.‘’Et si on veut considérer une frontière de l’organisme, ce sera cette muqueuse. C’est cette partie où on a des échanges avec le monde extérieur lorsqu’on va manger, se reproduire ou toucher à quelque chose’’, a-t-il expliqué.‘’Comme toute frontière, c’est lors de ces échanges-là que notre corps est contaminé par les virus, les bactéries et les champignons. Donc la première barrière de notre immunité, c’est le microbiote humain’’, a souligné le directeur de Résidence santé.Cette nouvelle approche a l’avantage d’être beaucoup plus douce pour notre corps, a-t-il dit en parlant du microbiote.Selon Joël Compaoré, il existe des solutions microbiotiques issues du monde humain, animal et végétal. Il dit s’intéresser, pour sa part, aux solutions microbiotiques issues du microbiotique humain.‘’On est aujourd’hui au Sénégal, après que nous avons lancé la solution dans 12 pays africains. On a obtenu des autorisations de mise sur le marché au Sénégal’’, a-t-il expliqué, invitant les professionnels de la santé au lancement des activités du laboratoire Biose au Sénégal.Pour sa part, Pape Samba Camara, responsable dudit laboratoire, estime qu’il est important d’expérimenter cette approche thérapeutique, le microbiote, qui ‘’s’intéresse à plusieurs pathologies’’.Selon M. Camara, le microbiote est efficace contre l’autisme, le diabète, les troubles intestinaux, les cancers, les maladies du cerveau, etc.‘’On peut dire que c’est en phase d’expérimentation au Sénégal. Des thèses ont été menées sur la question. Des publications scientifiques ont été faites. Mais il n’y a pas assez de laboratoires qui s’intéressent au sujet, d’où le sens de notre intervention’’, a-t-il expliqué.NSS/ESF
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