SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ENERGIE
Dakar, 25 avr (APS) – La promotion des énergies renouvelables amorcée dans le cadre de notre politique de transition énergétique a fait l’objet de plans d’actions biens définis par le gouvernent, a déclaré jeudi à Dakar, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
‘’La promotion des énergies renouvelables a fait l’objet de plans d’actions bien définis au Sénégal’’, a-t-il dit.
Daouda Ngom s’exprimait ainsi lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la huitième édition du Salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique (SIERA).
Organisée par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) en partenariat avec Excaf-Events, cette édition placée sous le thème sous le thème : ”Energies renouvelables et développement durable : résilience, inclusion et innovation en Afrique”, a enregistré la participation de délégations venant de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Bénin et du Maroc.
‘’La dynamique de transition énergétique du Sénégal est renforcée par la stratégie du gaz-to-power, avec l’exploitation de nos ressources gazières, le développement progressif d’un système de transport en masse au Sénégal avec le Train express régional (TER) et le BRT (Bus rapid transit), et le Partenariat pour une transition juste (JETP) que nous avons signé avec nos partenaires au développement.’’, a-t-il ajouté, en présence d’officiels des ministères de l’Energie, du Pétrole et des Mines (MEPM) et de l’Environnement et de la Transition écologique (METE) ainsi que de l’ANER.
Daouda Ngom a estimé que le développement des énergies renouvelables a conduit le pays à une économie à la fois “moins émissive et plus juste” sur le plan social.
‘’Cette option, selon lui, permettra, de soutenir dans une moindre mesure, les efforts du Sénégal en matière d’accès universel à l’énergie et de consolidation d’un système énergétique sobre en carbone’’.
Daouda Ngom a également indiqué que le Sénégal, dans sa politique de transition énergétique, a bénéficié d’un financement de 217,6 millions de dollars du Fonds vert pour le climat.
‘’Cet investissement a permis à travers l’Agence sénégalaise d’électrification rurale [ASER] d’apporter 32 mégawatts de courant photovoltaïque à 38. 917 foyers ruraux de 1000 villages, en cinq ans’’, a-t-il salué.
Cette initiative d’énergie photovoltaïque, a entrainé une réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre d’environ 45 098 tonnes de CO2, soit 1,13 million de tonnes de CO2, à éviter sur sa durée de vie technique, a encore dit le ministre.
Il a rappelé que les énergies renouvelables assurent actuellement une contribution de 31% à notre programme de mix énergétique.
Daouda Ngom a par ailleurs souligné que l’engagement du Sénégal en faveur d’une transition énergétique “équitable” s’est illustré par des investissements propres et l’amélioration des politiques d’incitation pour des services énergétiques beaucoup plus accessibles.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique renseigne aussi que le pays travaille pour inciter nos entreprises et services publics, à intégrer dans leurs stratégies, les énergies renouvelables.
‘’Nous incitons, à travers nos politiques, nos entreprises et services publics, à intégrer dans leurs stratégies les énergies renouvelables pour réduire leur empreinte carbone, soutenir l’innovation technologique et la création d’emplois spécialisés’’, a-t-il dit.
L’objectif de ce salon, selon ses organisateurs, est de mettre en exergue les changements opérés depuis l’installation des énergies renouvelables et leur impact sur le développement, tant sur le plan socio-économique qu’au niveau de la préservation de l’environnement.
Il s’agit précisément d’évaluer au cours de ce salon, la contribution des stratégies de développement desdites énergies au développement durable des pays africains en général et du Sénégal en particulier.
Le Salon vise également d’autres objectifs comme la promotion et le développement de l’Afrique, des énergies nouvelles et renouvelables, l’accroissement du potentiel d’exploitation et d’utilisation des énergies propres, le renforcement et la vulgarisation des mesures de préservation de l’environnement, le transfert de technologies adaptées au contexte africain, la promotion des investissements dans les différentes filières d’exploitation des énergies propres entre autres.
Il se veut aussi un cadre propice de relations d’affaires entre les professionnels pour l’établissement d’accords de partenariat techniques, financiers ou commerciaux, la vulgarisation des programmes, projets et réalisations tant au plan national, régional qu’international et d’échanges d’idées et d’informations entre professionnels, pouvoirs publics et organisations d’encadrement et de promotion.
Plusieurs panels et conférences permettront aux participants d’échanger sur des thématiques transversales liées au sous-secteur de l’économie verte.
Ouverte jeudi, la 8ème édition du Salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique (SIERA) prend fin samedi.
AFD/HK/AB