SENEGAL-ENVIRONNEMENT-STRATEGIE
Thiès, 29 juin (APS) – L’Amicale du comité régional de développement (CRD) de Thiès (ouest) a organisé, samedi, une randonnée pédestre, pour réfléchir et sensibiliser sur les méfaits de l’usage abusive du plastique, a constaté l’APS.
Cette randonnée pédestre est organisée en collaboration avec la direction régionale de l’environnement et des établissements classés (DREEC).
Elle devait se tenir dans le cadre de la 53-ème Journée mondiale de l’environnement (JME), fixée au 5 juin, qui a coïncidé au Sénégal avec la période des fêtes de Tabaski et de la Pentecôte.
Les activités prévues pour le compte de cette commémoration ont été reportées au samedi 28 juin, avec pour thème “Mettre fin à la pollution plastique”.
“La production et l’utilisation excessive du plastique, responsables de la pollution de nos océans, nuisent à la survie marine et menacent la santé des êtres humains, des végétaux et des animaux”, a rappelé le directeur régional de l’environnement et des établissements classés, Moustapha Fall.
Selon lui, la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement est une manière d’exhorter les gouvernements, les industriels, les communautés et les individus à créer une dynamique dans tous les secteurs, pour changer les modes de production et de consommation non durables.
Il a ajouté que ”l’envahissement” des villes par les sachets plastiques et les désagréments occasionnés par cette situation se traduisent par une dégradation du cadre de vie, mettant en évidence leur impact négatif sur l’environnement et la santé.
Sur le plan écologique, les sachets plastiques sont à l’origine d’une importante pollution visuelle du sol et de l’encombrement des caniveaux et des égouts, concourant ainsi à la récurrence des inondations, a-t-il poursuivi.
”Ils sont à l’origine de la dégradation des terres de culture, de la diminution des espaces agricoles et du coefficient d’infiltration du sol, ainsi que de la baisse du rendement agricole”, a expliqué M. Fall.
Chez les végétaux, les sachets plastiques peuvent inhiber, à la fois, la photosynthèse et la germination des graines, impactant ainsi de manière négative la régénération des peuplements, renchérit M. Fall.
Concernant les animaux, “un grand nombre d’entre eux meurent étouffés, en essayant de les ingurgiter”, ajoute-t-il, évoquant en particulier, les cas du cheptel ainsi que des tortues et des mammifères marins qui les confondent avec des méduses ou des céphalopodes.
BT/ADI/SBS/BK