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Tambacounda, 13 nov (APS) – Une étude réalisée par le ministère de la Famille, de l’Action sociale et Solidarité, fait état d’une bonne dynamique des organisations féminines dans la région de Tambacounda (est), tout en mettant en exergue des difficultés liées à la formalisation, à l’accès au financement, au foncier et au matériel agricole.
Intitulée “Etude de diagnostic sur l’autonomisation économique des femmes au Sénégal”, elle a été présentée jeudi à Tambacounda, en présence de l’adjointe au gouverneur de cette région en charge du développement, Diarryatou Ndiaye.
Djima Haby Sané, cheffe de la division des organisations féminines à la Direction de l’autonomisation économique de la femme du ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités, a également pris part à la présentation de l’étude, de même que des représentantes de plusieurs organisations féminines de la région.
L’étude s’inscrit dans le cadre du processus d’élaboration de la Loi d’orientation sur l’autonomisation économique des femmes.
Elle “montre qu’il y a une bonne dynamique des organisations féminines mais les problèmes liés à la formalisation, aux financements non adaptés aux besoins des femmes, à l’accès à la terre et au matériel agricole persistent toujours”, a déclaré Djima Haby Sané.
Selon Mme Sané, la principale recommandation de cette étude porte sur la création d’un fond de financement commun.
L’étude souligne aussi la nécessité de renforcer la compétence des femmes du Sénégal oriental, surtout en termes de “formations techniques”.
Elle a recommandé aussi la mise en place d’une stratégie pour faire de l’accès au foncier et au marché pour la commercialisation des produits à grande échelle, une réalité pour les femmes.
L’adjointe au gouverneur de la région de Tambacounda chargée du développement a insisté sur les contraintes auxquelles font face les femmes, en termes d’accès à la terre et au financement.
Diarryatou Ndiaye a également pointé d’autres problèmes liés à la formation des femmes et à la formalisation de leurs entreprises.
“Nous espérons que cette Loi [d’orientation sur l’autonomisation économique des femmes] permettra de répondre aux défis que rencontrent les femmes de la région de Tambacounda”, afin qu’elles puissent “développer leurs activités” et “participer au développement économique de la région et du pays de manière générale”, a-t-elle dit.

ABD/BK

