Secteur de l’élevage : plaidoyer pour une transmission intergénérationnelle des savoirs
Secteur de l’élevage : plaidoyer pour une transmission intergénérationnelle des savoirs

SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE

Louga, 10 avr (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Louga chargé du développement, Papa Leity Mar, a souligné, jeudi, l’importance de la transmission intergénérationnelle des savoirs pour un meilleur fonctionnement du Conseil national de la Maison des éleveurs du Sénégal (CMDE).

“Le CMDE a jugé utile de mettre en place un dispositif permettant à la nouvelle génération, surtout outillée dans le domaine technologique, de bénéficier du savoir-faire et du savoir-être des anciens”, a-t-il déclaré à ce sujet.

Il s’entretenait avec des journalistes, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier de formation de deux jours destiné au renforcement des capacités des membres du Conseil national de la maison des éleveurs du Sénégal.

Cet atelier est organisé dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS2). Il s’inscrit dans une dynamique intergénérationnelle, selon l’adjoint au gouverneur de Louga.

L’objectif poursuivi à travers cet atelier est de favoriser un transfert de compétences entre générations, a expliqué Papa Leity Mar, avant de saluer le rôle du CMDE, “une entité qui a fait ses preuves dans l’accompagnement de la politique de l’État dans le domaine de l’élevage”.

Les participants sont venus de toutes les régions et départements du pays. “Ceux qui n’ont pas pu se déplacer ont désigné des représentants. L’idée est que ces personnes formées deviennent des relais dans leurs localités, pour essaimer les connaissances acquises à l’échelle nationale”, a-t-il expliqué.

Le coordonnateur technique du CMDE, Ismaïla Sow Junior, a insisté sur la nécessité de renforcer l’implication des jeunes et des femmes dans la gouvernance du secteur.

“Sur les 138.750 membres du SENUM II, les femmes représentent seulement 12 % et les jeunes 18 %. Il y a un réel travail de massification à faire”, a-t-il dit.

“L’enjeu est de dépasser le format classique des formations pour favoriser une interaction entre les anciens leaders, riches de plusieurs décennies d’expérience, et la nouvelle génération”, a-t-il ajouté au sujet de cet atelier auquel ont participé des acteurs du secteur issus des cinq zones agroécologiques du pays.

Selon lui, cette approche vise à préparer une relève capable de “porter l’organisation au-delà de ses aspirations fondatrices”, en mettant l’accent sur l’usage des nouvelles technologies.

“Les jeunes doivent pouvoir exploiter ces outils pour assurer le plaidoyer, la communication et la gestion de l’organisation”, a poursuivi Ismaïla Sow Junior.

Il a également insisté sur “l’importance de la contribution du CMDE à la mise en œuvre des politiques publiques”. “Il faut que les jeunes s’approprient ces politiques, qu’ils les rendent opérationnelles, que ce soit pour l’autosuffisance alimentaire, l’approvisionnement en moutons de Tabaski ou l’adaptation au changement climatique”, a-t-il plaidé.

DS/BK/SMD/HK

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