SENEGAL-MONDE-SANTE
Dakar, 7 avr (APS) – Le Sénégal a accompli des progrès importants ces dernières années dans la baisse de la mortalité maternelle, néonatale, infantile, a souligné le ministère de la Santé et de l’Action sociale, ce lundi, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Santé.
La JMS est célébrée, ce lundi, sous le thème ”Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir’’.
Dans une déclaration dont l’APS a eu connaissance, le ministère de la Santé estime que ce thème ”s’adapte au contexte actuel”.
En effet, ces dernières années, note la tutelle, ”des progrès importants ont été enregistrés. Ils se traduisent par un ratio de mortalité maternelle qui passe de 396 à 153 pour 100 000 naissances vivantes, entre 2010 et 2023, la mortalité néonatale qui est passée de 38‰ à 23‰ naissances vivantes entre 1997 et 2023’’.
Elle rappelle que la situation de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale, infantile et de l’Adolescent demeure une préoccupation de premier ordre pour le Sénégal.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) célèbre le 07 avril de chaque année la journée mondiale de la Santé.
Selon le ministère de la Santé, ”la mortalité infanto juvénile a enregistré une chute très importante en passant de 139‰ à 40‰”.
Parmi les ‘’actes forts’’ ayant contribué à l’atteinte de ses résultats suscités, la Déclaration cite ”la décentralisation de la formation des agents de santé dans les régions, l’amélioration de la disponibilité des ressources humaines dédiées à la prise en charge de la santé du couple mère enfant par le recrutement dans la fonction publique et la contractualisation de plus de 2000 Sages Femmes d’Etat, d’Infirmiers et de médecins”.
A cela s’ajoutent la priorisation de la spécialisation des médecins en gynécologie obstétrique, pédiatrie, anesthésie réanimation en leur octroyant des bourses, le renforcement des Soins Obstétricaux et Néonatals d’urgence pour une meilleure accessibilité, le renforcement de la couverture sanitaire universelle avec la gratuité de la césarienne et des soins chez les enfants de moins de 5 ans.
Le texte fait aussi état de nombreux défis pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030.
Il s’agit, entre autres, la mise en l’échelle de toutes les interventions à haut impact sur toute l’étendue du territoire, l’offre de service adaptés aux jeunes et adolescents, la redynamisation des soins de santé primaire et une réorientation de la santé communautaire.
Pour le ministère de la Santé, ”l’espoir est permis avec l’ouverture des pôles Mère-Enfant du Centre hospitalier national de Diamniadio et du Centre hospitalier régional de Tambacounda mais aussi l’ouverture prochaine du pôle Mère-Enfant du centre hospitalier national de Pikine d’une capacité de 150 lits”.
SKS/OID
