SENEGAL-CULTURE-EDITION
Saint-Louis, 27 oct (APS) – L’écrivain Arona Rachid Dieng, a présenté ce week-end, à Saint-Louis, lors d’une cérémonie de dédicace, trois ouvrages dans lesquels il rend hommage à des références comme le guide religieux Khalifa Ababacar Sy et le footballeur international Sadio Mané.
Il s’agit d’un recueil de poèmes intitulé “Khalifa Ababacar Sy, le pont de l’espoir”, le récit “Sadio Mané, étoile d’or, mémoire d’un supporter’’ et le roman “Les assaillis de la mer”.
Dans l’ouvrage consacré à son guide spirituel “Khalifa Ababacar Sy, le pont de l’espoir”, Arona Rachid Dieng a voulu rendre hommage à un homme qui a su garder ses valeurs culturelles dans un monde profondément marqué par les influences occidentales et arabes.
‘’Nous avons décelé en ce marabout des valeurs que nous voulons préserver’’, a dit M. Dieng, évoquant la fidélité du saint-homme symbolisé par la permanence de son bonnet carré sur la tête.
Pour lui, ‘’Khalifa Ababacar Sy est le point d’ancrage de la confrérie tidiane d’obédience tivaounite qui a su garder intact le legs de son père El Hadj Malick Sy’’.
Il n’oublie pas aussi, comme lui, que le guide religieux fut agent de la Poste.
Pour le récit consacré au footballeur international Sadio Mané, il explique son choix par un souci d’immortaliser le parcours de ce génie du ballon rond, qui a guidé sa génération vers le sacre.
‘’Sadio Mané, au-delà du sportif, incarne également des valeurs humaines qui méritent d’être mises en lumière’’, souligne l’auteur de “Sadio Mané, étoile d’or, mémoire d’un supporter’’.
Il a mis l’accent sur les différents sacrifices consentis par le joueur sur le terrain et au-delà pour amener le Sénégal sur le chemin de la gloire.
L’écrivain espère qu’avec Sadio, ce n’est pas encore fini et qu’il est loin de dire son dernier mot sur le terrain.

Pour le roman, “Les assaillis de la mer”, consacré aux problèmes environnementaux nés de la pollution marine et du pillage des ressources halieutiques par les chalutiers, il avance sa propre histoire d’habitant des îles du Saloum.
‘’Tout petit, je voyais les bateaux accoster pour pêcher, et à l’âge adulte, je me suis dit donc que ces chalutiers sont à l’origine de la rareté des ressources et, d’une certaine manière, ont contribué à la pollution marine’’, a souligné l’écrivain.
Ce sentiment s’est renforcé quand, servant au quartier Guet-Ndar, il se promenait le long de la plage envahi par le péril plastique et autres ordures.
Il y voit aussi une cause de l’émigration clandestine des pêcheurs chassés de leur terroir et obligés d’aller voir ailleurs pour survivre.
Ces ouvrages sont édités par les éditions Salamata dont les responsables ont pris part à cette cérémonie, ainsi que de nombreux amis, collègues de la poste et autres férus de lecture.

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