SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE
Wouro Sidy (Matam), 31 juil (APS) – Au total, 100 arbres ont été plantés jeudi à Wouro Sidy, une commune de Matam (nord), dans le cadre du projet LOGMe II, portant sur la restauration des terres dégradées de la région.
Le projet régional “Paysages sahéliens, une terre d’opportunités, élargir les sillons éprouvés” (LOGMe) a été lancé cette semaine dans cette région par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
“La restauration des terres s’appuie sur le développement d’activités additionnelles devant accompagner le projet pour permettre aux communautés de saisir des opportunités qui vont se créer avec des initiatives de restauration des terres. C’est dans ce sens qu’une journée de reboisement a été organisée ici à Wouro Sidy avec la plantation de 100 arbres”, explique Mamadou Diop, chef du projet LOGMe II.
M. Diop prenait part à cette activité, en présence du sous-préfet de Wouro Sidy, Mamadou Amadou Bâ, de l’inspecteur régional des eaux et forêts de Matam, le commandant Daouda Ndiogou, et des responsables de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pour Mamadou Diop, le choix de la commune de Wourou Sidy, dans le département de Kanel, s’explique par le fait que cette dernière fait partie des quatre municipalités cibles du projet, avec Ranérou, Vélingara Ferlo et Houdallaye.
Il a fait savoir que Wouro Sidy constitue “une priorité, où tous les clignotants sont au vert”, répondant aussi à tous les critères dégagés par le projet, dont une forte préoccupation de gestion durable des terres.
“L’engagement communautaire que nous avons vu ici nous réconforte, car étant un critère qui nous a permis de porter notre choix sur cette commune. Un reboisement communautaire est prévu lors de la Journée mondiale de l’arbre pour poursuivre cette initiative”, a-t-il soutenu.
Selon l’inspecteur régional des Eaux et forêts de Matam, cette activité de reboisement “vient à son heure et permet à la population de participer activement au challenge du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, qui est de planter 1 million d’arbres en 48 heures”.
“Nous avons juste fait un reboisement symbolique de 100 plants. D’autres activités vont suivre dans les deux prochaines années avec l’appui du projet. Cette initiative nous permettra de restaurer un ensemble de sols dégradés”, a ajouté Daouda Ndiogou, soulignant que la région de Matam engendre un taux de dégradation des terres très élevé.
La restauration, note-t-il, impacte la vie des populations, en leur permettant de lutter contre la pauvreté.
AT/BK/ASG
