Dakar, 30 déc (APS) – L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) a demandé, lundi, à Dakar, l’application effective de la loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens, votée le 20 janvier 2017, en vue de « garantir des soins de qualité » dans les domaines sanitaires concernés. La loi sur l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens a été votée le 20 janvier 2017, mais « jusqu’à présent », le décret portant sur son organisation et son fonctionnement n’a pas été pris, a déclaré Bigué Ba Mbodj, présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal. « Il y a une nécessité de mettre en place un ordre professionnel doté d’une personnalité juridique dénommé Ordre des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal. Une fois fonctionnel, l’ordre permettra de garantir des soins de qualité », a souligné Mme Mbodj. Elle prenait part à un atelier d’orientation visant à sensibiliser les journalistes sur les enjeux de la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal. « L’ordre va intervenir par rapport à la formation des sages-femmes, à la gestion des carrières et au recrutement de ce corps médical. L’ordre est indispensable par rapport à l’offre de services de qualité. Elle va intervenir dans l’ouverture des écoles de formation des sages-femmes », a-t-elle expliqué. D’après Mme Mbodj, la profession de sage-femme nécessite d’être réglementée pour la conformer aux normes mondiales et doter ce secteur de compétences professionnelles aptes à garantir la sécurité du public. En perspective de l’entrée en vigueur de la loi déjà votée, l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal souhaite la signature d’un décret portant sur un code de déontologie régissant le secteur et d’un arrêté ministériel pour la nomenclature des actes. « Il faut une autorisation de la mise en place des organes, un décret pour la désignation d’un magistrat pour veiller à la fonctionnalité de l’ordre », a indiqué Bigué Ba Mbodj. En attendant, ajoute-t-elle, il est nécessaire d’arriver à une meilleure réglementation de la profession sage-femme au Sénégal. Dans ce sens, Anna Sarr, membre de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal, est revenue sur les objectifs du projet »Twin to win » (Jumeler pour gagner), une initiative mise en place dans l’optique d’un renforcement des connaissances sur la réglementation de la pratique sage-femme. La sage-femme a indiqué que ce projet « permet d’être impliqué dans le curricula harmonisé de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) dont le Sénégal est membre. Elle permet aussi d’assurer la formation des infirmiers et sages-femmes en veillant à la réglementation des écoles de formation ». « Sur 17 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes en Afrique francophone (Fasfef), 11 pays ont un ordre fonctionnel, en l’occurrence le Mali qui l’a obtenu depuis 1986 », a informé Mme Sarr. L’Organisation mondiale de la santé reconnait quatre professions médicales, à savoir les médecins, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens et les sages-femmes. NSS/SKS/BK/ADL
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