Dakar, 28 août (APS) – L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal masculine de basket des moins de 18 ans, Parfait Adjivon a dénoncé, mercredi à Dakar, les mesures de restriction de la FIBA-monde qui empêchent aux binationaux de défendre leurs pays d’origine.‘’Il y a une certaine injustice par rapport aux binationaux. Des enfants qui sont de père et de mère sénégalais et qui ne peuvent pas venir défendre les couleurs de leur pays et on les prend pour des naturalisés’’, a-t-il regretté.Adjivon s’exprimait lors de la cérémonie de remise du drapeau national par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khary Diène Gaye, à l’équipe nationale du Sénégal de basket des moins de 18 ans, en partance à l’Afrobasket masculin de la catégorie à Pretoria en Afrique du sud (2-14 septembre).Le règlement de la FIBA dit qu’un joueur binational doit disposer du passeport de son pays d’origine avant d’avoir l’âge de 16 ans pour être éligible au même titre que les nationaux.‘’Je demande aux fédérations africaines de se battre pour qu’on supprime ce règlement. Le football l’a réussi et nous espérons que le basket fera tout pour que cette disposition disparaisse’’, a-t-il dit.Pour Parfait Adjivon, le Sénégal a ‘’un bon potentiel de joueurs à l’extérieur , notamment en France et au Canada. C’est injuste qu’ils ne peuvent pas participer parce qu’ils n’ont pas eu de passeport de leur pays avant 16 ans’’.‘’La preuve, lors de notre stage de préparation, 120 jeunes ont tapé à la porte de l’équipe nationale. Il fallait faire une présélection.L’équipe nationale de basket des moins de 18 ans quitte Dakar jeudi pour Pretoria en Afrique du sud. Le Sénégal est dans la poule A avec le Mali, la Cote d’Ivoire et le Cameroun.SK/MTN
SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COMMEMORATION-REPORTAGE / Bamboung, une idée des trésors du delta du Saloum – Par Mohamed Tidiane Ndiaye (APS)
SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / La cinquième édition de la Basketball Africa League va démarrer le 5 avril prochain par le Maroc
SENEGAL-ETATSUNIS-INFRASTRUCTURES / Des échanges entre Abdourahmane Sarr et l’Américaine Kyeh Kim, à Dakar, sur les futures infrastructures de l’économie bleue