SENEGAL-SANTE
Tambacounda, 13 mars (APS) – Le district sanitaire de Makacoulibantang, dans la région de Tambacounda (est), a enregistré une baisse notable des cas de paludisme, qui ont régressé à 64 cas pour 1000 habitants en 2021, a appris l’APS de son responsable de supervision des soins de santé primaire.
Cette évolution positive est le résultat de plusieurs interventions, a expliqué Malamine Thiam.
“Les bonnes pratiques nous ont [valu] des résultats significatifs, marqués par une baisse de l’incidence parasitaire au niveau du district de Makacoulibantang […]”, a-t-il déclaré.
Grâce à ces bonnes pratiques, les cas de paludisme sont passés de 279 pour 1 000 en 2018 à 64 pour 1 000 en 2021, a-t-il relevé lors d’une visite de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
Cette visite est organisée en collaboration avec la fondation Bill et Mélinda Gates, dans le cadre du projet “Santé en lumière”.
“Dans le district de Makacoulibantang, depuis 2018, nous étions à une incidence qui était un peu élevée à 279 cas pour 1000 habitants de paludisme”, a rappelé M. Thiam.
Il a souligné que “des efforts colossaux ont été faits pour arriver à ces résultats”, notant que pour arriver à cet objectif, différentes stratégies ont été utilisées, dont la prise en charge domiciliaire (Pecadom) gérée par des acteurs communautaires.
Dans le cadre de cette stratégie, dit-il, le relai se rend chaque semaine dans chaque ménage pour “aller dépister les enfants qui sont fébriles”. “Il traite directement l’enfant s’il n’a pas le paludisme. Si le cas est positif, il est référé directement au niveau du poste de santé pour une meilleure prise en charge”, a expliqué le superviseur des soins de santé primaire.
L’accent est également mis sur la prise en charge dans les “daara” (Pcdara) où se fait le traitement.
Pour les élèves, la stratégie adoptée est dénommée “Prise en charge dans les écoles” (Pc-école). Et comme son nom l’indique, la prise en charge se fait au niveau des établissements scolaires.
Et dès qu’un signe de gravité est décelé, le cas est référé directement à la structure rattachée.
“Il y a également ce qu’on appelle la Cpes (la chimio prévention du paludisme saisonnier), démarré entre juillet et septembre […]”, a-t-il ajouté.
“Pour traiter les cas de refus, un dépistage des enfants malades est couplé avec la chimio prévention du paludisme saisonnier (Cpes), mené avec le test de diagnostic rapide du paludisme. Et si le cas est confirmé, la prise en charge est faite immédiatement […]”, a-t-il poursuivi.
Selon lui, si le cas est infirmé, “l’enfant est référé au niveau du poste de santé le plus proche, pour que l’infirmier chef de poste décide maintenant de sa prise […]”.
NSS/ASG/BK