Palestine : l’humanité appelée à faire preuve de “responsabilité” et d'”humanisme”
Palestine : l’humanité appelée à faire preuve de “responsabilité” et d'”humanisme”

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Thiès, 7 juin (APS) – Le président du conseil de surveillance de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), Adama Diawara, a invité, vendredi à Thiès, l’humanité à faire preuve de “responsabilité” et d'”humanisme”, face au génocide auquel est soumis le peuple palestinien à Gaza.

Saluant la célébration, “en communion”, de la Tabaski à travers le monde, au lendemain de la station d’Arafat, point d’orgue du Hajj, et symbole de l’unité de l’humanité, il a appelé tous les musulmans à l’unité.

“Aujourd’hui, c’est le coeur serré que nous célébrons la fête, au moment où nos frères palestiniens sont martyrisés, tués comme des animaux”, s’est désolé M. Diawara, qui venait de s’acquitter de la prière de l’Aïd-el-adha au TerrainTound-wi, à la Cité Ousmane Ngom de Thiès.

“Nous ne pouvons que prier pour eux et appeler l’humanité à plus de responsabilitè”, a-t-il dit, estimant que la question palestinienne “n’est pas un problème de musulmans, mais d’humanisme”.

“Les hommes sur cette terre devraient avoir plus d’égard à l’endroit de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes qui sont tués comme des animaux, même les animaux méritent des égards”, a-t-il souligné.

Interpellé sur la semaine de dialogue national sur le système politique, clôturée, mercredi dernier, Adama Diawara a rappelé que le dialogue inscrit dans la tradition démocratique du Sénégal, fait “la force du Sénégal”, où “tous les problèmes se résolvent autour d’une table”.

“Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a, dès son accession au pouvoir, cherché à perpétuer cette tradition, mais dans la verité, pas dans la fourberie”, a dit le responsable.

Selon lui, en posant les ‘véritables problématiques”, pour “accepter les convergences mais également comprendre les divergences”, il était question de “redorer la démocratie sénégalaise”.

Il a rappelé que le Sénégal a “traversé des moments difficiles” et qu’à l’image de ce qui a eu lieu dans d’autres pays africains, la Constitution y a été “tripatouillée” et le pouvoir utilisé pour écarter des adversaries politiques.

Vu cette pratique de la poitique, qui était de nature à diviser la classe politique, “quand les Sénégalais de tous bords, de l’opposition comme du pouvoir, acceptent de se mettre d’accord, […], c’est des avanvées démocratiques”, estime Diawara, membre du Pastef (pouvoir).

Il pense qu'”il faut continuer à dialoguer, mais respecter les points de consensus des Sénégalais”.

Selon M. Diawara, le Sénégal étant “une société en mutation qui traverse des
tourbillons”, a besoin de “beaucoup de lucidité” de la part des acteurs, tant politiques, religieux qu’économiques.

Il a aussi souligné la necessité de “restituer les richesses du pays accaparés par une minorité”, au moment où dans certaines régions du pays les populations peinent à accéder à l’eau potable et à se soigner, n’ayant “pas le strict minimum”, pour vivre.

Pour lui, le Sénégal, bien doté en ressources naturelles, “mérite que l’ensemble de ses fils se mettent autour de l’essentiel, pour que nous puissions décoller”.

ADI/ASG

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