SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT
Soringho (Kanel), 3 août (APS) – Le village de Soringho, dans la commune de Wouro Sidy, a été retenu cette année pour abriter le lancement officiel de la Journée nationale de l’Arbre dans la région de Matam, en reconnaissance de l’engagement constant de ses populations dans la lutte contre la dégradation des ressources naturelles.
‘’Ce choix s’explique par l’engagement soutenu, la volonté inébranlable et la détermination affirmée des habitants dans leur combat pour la préservation de l’environnement’’, a témoigné le commandant Daouda Ndiogou, inspecteur régional des eaux et forêts de Matam, lors de la cérémonie tenue dans la forêt de Soringho.
L’événement a été marqué par des opérations de plantation d’arbres, en présence de l’adjoint au gouverneur de Matam chargé du développement, Tafsir Baba Anne, de l’adjoint au préfet de Kanel et du sous-préfet de Wouro Sidy.
Dans son intervention, l’Inspecteur régional des eaux et forêts de Matam n’a pas manqué de saluer l’émergence dynamique et collective des communautés locales basée sur une solidarité globale.
Le thème portant sur “reboisement, souveraineté alimentaire et développement territorial durable” exhorte les communautés à “faire de l’arbre un pan important dans la vie des populations”, a dit le Commandant Daouda Ndiogou.
“Pour cela, il faut favoriser la régénération des forêts et intégrer des pratiques agro-forestières pour pouvoir améliorer la production alimentaire locale, tout en renforçant la résilience climatique et créer des opportunités économiques durables”, a ajouté l’IREF de Matam.
Il espère qu’avec la participation de tout un chacun, l’objectif de planter 850 000 arbres sera atteint.
Le Commandant Daouda Ndiogou a également invité les populations à assurer le suivi et l’entretien des plants.
Pour sa part, l’adjoint au gouverneur de Matam, en charge du développement a soutenu que cette journée “doit être perçue comme un moment fort de sensibilisation sociale et d’échange d’informations entre acteurs et communautés”.
Tafsir Baba Anne estime que c’est une manière de renforcer l’adhésion dynamique de tous les acteurs pour la gestion rationnelle des ressources naturelles.
“Nous voulons que cette journée soit massive et bien réussie devant participer à l’inversion des processus de dégradation des écosystèmes déjà bien perceptible dans la région de Matam”, a-t-il plaidé.
AT/ASB/SMD
