Matam : les besoins en moutons estimés entre 40 000 et 50 000 têtes
Matam : les besoins en moutons estimés entre 40 000 et 50 000 têtes

SENEGAL-TABASKI

Matam, 30 mai (APS) – Les besoins en moutons pour la région de Matam tournent autour 40 000 à 50 000 têtes et sont ainsi en-deçà de la production locale dont une partie est exportée vers d’autres régions du Sénégal et de la Gambie, indique le chef du service régional de l’élevage, Ousmane Fall.

“Pour la région de Matam, les besoins en moutons pour la fête de Tabaski tournent autour de 40 à 50 000 têtes. Des besoins largement couverts par la production locale. C’est ce qui explique même l’importance des exportations, car ce qui est produit ici ne peut pas être consommé dans la région”, a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.

Ousmane Fall précise que le service régional de l’élevage assure un suivi permanent basé sur trois paramètres : l’offre locale, les exportations et les importations, surtout des moutons en provenance de la Mauritanie.

Pour l’offre locale, à 11 jours de la Tabaski, 73 307 têtes ont été enregistrées, contre 70 288 en 2024, soit un excédent de plus de 3000 têtes.

Concernant les importations en provenance essentiellement de la Mauritanie, l’excédent s’élève à plus de 1500 moutons. Cette année, les entrées se chiffrent à 5357 têtes, pour seulement 3966 en 2024.

“En 2025, nous avons aussi noté un nombre important de moutons sortis de la région, à savoir 33 315, contre 30 799 en 2024. Ces produits seront vendus en dehors de la région de Matam et même en Gambie. Sur ce paramètre aussi, nous avons constaté un excédent de près de 3000 moutons”, a expliqué M. Fall

Selon le chef du service régional de l’élevage, des évolutions ont été notées sur les trois paramètres par rapport à l’année dernière. Il signale que les agents de son service, ainsi que les chefs des services communaux et départementaux, font le suivi dans les 16 marchés de la région.

Il explique que les ventes sont concentrées en majorité dans les marchés hebdomadaires de Orkadiéré et de Ranérou, mais aussi au marché à bétail de Ourossogui, qui fonctionne de manière permanente.

“Nous passons chaque jour au niveau des marchés pour recenser les produits trouvés sur place, que nous rapportons au niveau central avant que les documents ne soient envoyés au niveau central’’, a-t-il expliqué.

Il assure que les forces de défense et de sécurité sont déployées dans les lieux de vente pour assurer la sécurité, conformément aux instructions données par le gouverneur de la région, lors d’une réunion du comité régional de développement consacrée aux préparatifs de la Tabaski.

AT/HK/ASG/ASB

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