Mabouba Diagne insiste sur la technologie et l’encadrement paysans pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire
Mabouba Diagne insiste sur la technologie et l’encadrement paysans pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

SENEGAL-AGRICULTURE-STRATEGIE

Diamniadio, 11 nov (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a souligné mardi, à Diamniadio, l’importance de la digitalisation de l’encadrement paysan pour la reconstruction du capital semencier avec des semences climato-intelligentes, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire.

“Je demeure absolument convaincu qu’il faudrait digitaliser l’encadrement paysan, utiliser les nouvelles technologies, utiliser l’agriculture de précision, reconstruire notre capital semencier avec des semences climato-intelligentes”, a-t-il déclaré.

“C’est ce que demandent la jeunesse, les femmes, les éleveurs, le pastoralisme. Et sans cela, nous ne pourrons pas réussir” à atteindre la souveraineté alimentaire, a tranché le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

Il présidait l’ouverture de la 15e rencontre annuelle du Forum mondial pour les services de conseil rural (GFRAS, en anglais), qui se tient sur trois jours, sur le thème “Le conseil agricole dans l’enseignement supérieur et dans les politiques et programmes agricole”.

Le forum réunit des acteurs des différents secteurs (public, privé et de la société civile), les autorités gouvernementales et les représentants des organisations paysannes, de la recherche, de l’éducation, des agences de développement, des médias et autres.

Les participants viennent d’Amérique, d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Mabouba Diagne insiste sur la technologie et l'encadrement paysans pour l'atteinte de la souveraineté alimentaire

“Quand nous voyons les budgets records que le président de la République et le Premier ministre ont mis à la disposition de notre ministère, 120 milliards CFA l’année dernière, 130 milliards cette année, nous devenons absolument convaincus qu’ils mettent l’agriculture, l’élevage, le monde rural, l’agriculture familiale au cœur de leurs priorités”, a relevé Mabouba Diagne.

Selon lui, ces 18 derniers mois ont montré que “les petits agriculteurs, l’agriculture familiale, l’élevage pastoral peuvent élever le défi, si nous montons les moyens et si nous les accompagnons avec un encadrement fort”.

“La nécessité de réussir l’encadrement paysan rural n’est plus à démontrer. Peut-être qu’il faudrait changer la donne en la modernisant. Le conseil agricole rural doit être à l’écoute, doit accompagner, doit orienter, doit faire de telle sorte que l’agriculture familiale soit productive”, a ajouté le ministre de l’Agriculture.

Il estime que le Sénégal ne peut “réussir le défi” de sans assurer un accompagnement aux agriculteurs et à l’agriculture familiale.

“Donc, organiser ce forum ici en Afrique, au Sénégal, non seulement nous honore mais corrobore avec la politique du président de la République, sous le leadership du Premier ministre. C’est pour moi un immense plaisir et une très grande fierté que le Sénégal accueille la quinzième édition du Forum mondial des services du conseil agricole”, a-t-il ajouté.

“A travers ce forum, nous attendons, chers experts, de redéfinir, de remodéliser les techniques pour faire de telle sorte que le petit agriculteur africain ait un business rentable. C’est une nécessité pour l’agriculture et l’élevage d’être productif”, a-t-il conclu.

Mabouba Diagne insiste sur la technologie et l'encadrement paysans pour l'atteinte de la souveraineté alimentaire

SG/BK