Louga vise 1,2 million de plants en 2025 pour renforcer le reboisement (gouverneure)
Louga vise 1,2 million de plants en 2025 pour renforcer le reboisement (gouverneure)

SENEGAL-ENVIRONNEMENT

Louga, 4 août (APS) – La région de Louga a arrêté un objectif de production de 1 200 000 plants en 2025, dans le cadre de la lutte contre la dégradation du couvert végétal, annonce Ndèye Nguénar Mbodj.

La gouverneure de Louga a fait cette annonce lors de la cérémonie régionale de la Journée nationale de l’arbre célébrée dimanche à Mboula, une commune du département de Linguère.

“Pour l’année 2025, un objectif de production de 1 200 000 plants a été fixé dans toutes les différentes pépinières de la région”, a-t-elle déclaré.

Les réalisations attendues à cet effet portent sur 2130 hectares de plantations massives, 210 kilomètres de plantations linéaires, 72 hectares de plantations conservatoires et 24 hectares de plantations urbaines, a précisé Ndèye Nguénar Mbodj.

Selon Mme Mbodj, cette ambition s’inscrit dans une dynamique de renforcement des efforts de reboisement “dans une région fortement affectée par les effets conjugués de la sécheresse, des feux de brousse et des coupes abusives”.

Elle considère que la dégradation des ressources naturelles dans cette partie du Sénégal “exige une mobilisation accrue” des acteurs publics, des collectivités territoriales et des communautés locales, signalant que la production de plants de l’année en cours est de 322 040, toutes espèces confondues, soit 27% des productions de la présente campagne.

Ndèye Nguénar Mbodj a appelé les agents des Eaux et forêts à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs assignés d’ici la fin de l’année.

Elle a présenté un bilan “satisfaisant” de l’édition 2024 de la Journée de l’arbre, avec notamment “7,54 hectares de plantations massives, 19,13 kilomètres de plantations linéaires, et la reforestation de 12 infrastructures et écoles”.

Elle a insisté sur “la nécessité pour les collectivités territoriales de s’impliquer davantage dans la gestion durable des ressources forestières”, tout en saluant “l’engagement des organisations communautaires, notamment les groupements féminins et les unités pastorales, dans la gestion durable des ressources naturelles”.

Mme Mbodj a exhorté l’ensemble des acteurs à un suivi rigoureux de la protection des plants mis en terre et à la préservation des écosystèmes locaux, conditions essentielles, selon elle, pour renforcer la résilience des communautés face au changement climatique.

DS/BK