Louga, 21 juin (APS) – Les travaux du Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) vont démarrer début octobre prochain « au plus tard », a-t-on appris mercredi du directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop. « Les travaux de ce projet, d’un coût de 156 milliards FCFA pour une durée de quatre ans, vont démarrer au mois de septembre ou au plus tard en début du mois d’octobre prochain », a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) spécial consacré au projet PREFERLO, en présence du gouverneur de Louga, El Hadj Bouya Amar. Selon Alioune Badara Diop, le PREFERLO « vise dans sa première phase le transfert de 530 millions de mètres cubes du lac de Guiers jusqu’à Linguère, et la mise en valeur, dans sa phase une, de 86000 hectares de terre ». La première phase concerne « toutes les infrastructures du lac de Guiers qui est financé par d’autres partenaires à travers le Projet intégré pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement (PISEA) » Mais pour le PREFERLO, a-t-il précisé, « il s’agira de construire un ouvrage hydraulique, notamment un barrage de régulation à Keur Momar Sarr, ensuite restaurer le marigot du Bas-Ferlo sur 70 kilomètres, en procédant au dragage, au surcreusement et à la réalisation de digue ». « Arrivée à Mboula, nous allons réaliser une station de pompage avec des conduites de refoulement sur 2,5 kilomètres pour vaincre la pente. Et au sommet de la colline, nous allons réaliser un grand lac artificiel et un canal à ciel ouvert sur un linéaire de 45 kilomètres pour arriver jusqu’à Linguère », a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que ce projet devrait permettre de réaliser un fleuve artificiel sur un linéaire de 115 kilomètres dans cette zone du Ferlo, communément appelé zone agro-sylvo pastorale et « connue comme étant une zone sèche, aride avec des contraintes d’accès à l’eau et des conditions de vie très difficiles ». « C’est sûr que cette infrastructure aura un impact positif pour l’élevage et devrait contribuer fortement à la diminution de la transhumance, mais aussi, elle va contribuer au développement des activités agricoles, à la restauration des écosystèmes et permettre surtout la création d’emplois », a-t-il fait valoir. « Les études dans la zone nord réalisées par la SAED ont permis de montrer que pour chaque hectare » donné, les estimations tablent sur « quatre emplois directs ou indirects […], alors si les 86.000 hectares sont mis en valeur, vous imaginez déjà le nombre d’emplois », a-t-il fait observer DS/BK/ASG
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