Tivaouane, 21 jan (APS) – Le processus d’immatriculation des deux-roues dans le département de Tivaouane démarre le 29 janvier, a-t-on appris lors d’une réunion d’information tenue lundi sous la présidence du préfet, Mamadou Guèye. Les procédures d’immatriculation sont prévues au Champ de courses, dans la commune de Tivaouane, qui compte à elle seule environ 7.000 mototaxis Jakarta. D’autres rendez-vous similaires sont prévus à Taïba-Ndiaye Ndiaye, Meckhé et Notto. En plus du directeur régional des transports terrestres de Thiès, Moustapha Tall, les maires de Tivaouane Demba Diop Sy et de Pambal Lazare Lamane Thiaw avaient pris part à cette rencontre. Des représentants d’autres communes du département ont également assisté à cette réunion d’information sur la décentralisation des activités d’enrôlement pour l’immatriculation des deux-roues dans le département de Tivaouane. Les forces de défense et de sécurité et les associations de conducteurs de motos Jakarta étaient aussi représentées à cette séance d’information. Dans une circulaire du premier ministre Ousmane datée du 13 décembre 2024, il a été demandé aux services compétents de lancer une opération d’immatriculation des deux-roues, qui devra être gratuite, sauf pour la carte grise et la plaque. Selon le responsable régional des transports terrestres de Thiès, quatre cas de figure sont les plus fréquents depuis le début du processus d’immatriculation des deux-roues. Le premier concerne les motos dédouanées sans la carte grise, dont les propriétaires doivent fournir un certificat de mise à la consommation (CMC), une déclaration en douanes, un acte de vente légalisé dans un commissariat ou dans une brigade de gendarmerie. Le deuxième cas de figure concerne les personnes ayant importé des motos sous forme de pièces détachées et les ayant dédouané en leur nom. Dans ce cas, elles doivent produire un CMC, une quittance prouvant qu’elles ont payé les frais de dédouanement et une photocopie de leur carte d’identité nationale. Pour ce qui est du troisième cas, il s’agit de motos déjà immatriculées et mutées donc « sénégalisées ». Les propriétaires doivent fournir une carte grise en format papier ou numérisé, avec la mention barrée, un acte de vente légalisé et les deux pièces d’identité nationale de l’acheteur et du vendeur. Dans le dernier cas de figure, relatif au renouvellement, le propriétaire détenant l’ancienne carte grise sous format papier, cherche à se faire établir une carte grise numérique et biométrique. Il doit se présenter avec son ancienne carte grise à renouveler et la photocopie de sa carte d’identité nationale, explique Moustapha Tall, directeur régional des transports terrestres de Thiès. Le maire de Pambal a salué cette « excellente initiative visant à renforcer la sécurité des ‘Jakartaman’ et des usagers », assurant qu’elle sera accompagnée par l’ensemble des maires du département. Dans le même sillage, son collègue Demba Diop Sy s’est engagé à identifier les différentes préoccupations de la direction régionale du transport et de les satisfaire, avant le 29 janvier 2025, pour les besoins de l’organisation de cette opération. Un délai de trois mois a été fixé pour l’immatriculation gratuite des motos. Cette phase d’identification ne concerne pas les tricycles, a précisé le responsable régional des transports terrestres de Thiès. Les représentants de plusieurs associations de conducteurs de mototaxis Jakarta ont bien apprécié cette réunion d’information, qui a permis de lever bien des incompréhensions. MKB/ADI/BK
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