SENEGAL-ECONOMIE / L’État du Sénégal veut utiliser la microfinance islamique pour soutenir l’entrepreneuriat

Dakar, 3 déc (APS) – L’État du Sénégal veut utiliser la microfinance islamique pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, a-t-on appris, mardi, à Dakar, de Mamadou Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

‘’Le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont donné un signal fort de leur volonté d’utiliser la microfinance islamique pour soutenir les initiatives entrepreneuriales des jeunes et des femmes, afin de leur permettre de créer plus de richesses’’, a assuré M. Ndiaye.

Il prenait part à un atelier consacré aux conclusions d’un mémorandum sur la fiscalité en matière de finance islamique.

^{Mamadou Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire}

Le gouvernement sénégalais a créé une structure dont le rôle est de diversifier les sources de financement de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, ceux d’entre eux vivant en milieu rural surtout, selon le directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

La finance islamique progresse au Sénégal et dans les autres pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il signalé.

Le Sénégal veut en profiter pour améliorer les revenus des entrepreneurs et faciliter leur accès aux services de la finance islamique, selon M. Ndiaye.

^{Le directeur du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal, Abdou Diaw}

Mamadou Ndiaye souhaite l’émergence au Sénégal d’une ‘’microfinance islamique […] performante et inclusive, au service d’une économie compétitive, pour construire une société plus juste et plus prospère’’.

Selon le directeur du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal, Abdou Diaw, une fiscalité avantageuse sera appliquée à la finance islamique sénégalaise.

Les conclusions de l’atelier permettront sans doute de jeter les bases d’une réforme du code général des impôts, pour faciliter la naissance d’une industrie de la microfinance islamique au Sénégal, a assuré M. Diaw.

La finance islamique a ‘’des perspectives de croissance prometteuses’’, a-t-il dit, jugeant nécessaire de créer un environnement qui lui soit favorable.

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