Dakar, 14 oct (APS) – Les nouvelles autorités sénégalaises ont réaffirmé l’option panafricaniste de leur vision à travers l’inscription de l’engagement en faveur du continent dans le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ aux côtés de la gouvernance.

‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a ainsi mentionné le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans la note introductive du document.

Lundi, à la présentation du document au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le directeur général de la Planification et des politiques économiques a souligné la nécessité pour le Sénégal de jouer un rôle leader dans l’intégration sous-régionale en vue d’impulser des réformes visant à consolider l’espace communautaire.

‘’Le Sénégal doit s’ériger en champion, en leader dans le domaine de l’intégration régionale pour impulser toutes les réformes nécessaires et consolider l’espace régional que nous avons en commun qui nous est si cher’’, a notamment déclaré Souleymane Diallo.

Il faisait une présentation du plan quinquennal (2025-2029) de la vision Sénégal 2050, le nouveau référentiel des politiques publiques.

M. Diallo a insisté sur l’importance pour le Sénégal de construire un modèle de développement endogène porté par les huit pôles de développement qui seront érigés.

Il a martelé que le Sénégal devait souscrire à tous ses engagements régionaux et internationaux.

Le directeur de la planification, Cheikh Modou Thiam a, dans son exposé, évoqué la nécessité pour le Sénégal de renforcer l’intégration régionale.

‘’Avec le commerce intrarégional très faible, existent des opportunités à saisir. Un commerce intrarégional faible affecte négativement la croissance et par conséquent le développement’’, a-t-il avancé.

M. Thiam est d’avis que ‘’le Sénégal qui essaie de se mouvoir dans un environnement à forte mutation doit saisir les opportunités’’ qu’offrent l’intégration régionale, le numérique, le dividende démographique, l’augmentation des coûts de production en Chine, le raccourcissement des chaines de valeur mondiales’’.

Parallèlement, le Sénégal devra faire face aux Cybermenaces, tensions internationales, le Chômage, le dérèglement climatique, l’émigration, l’insécurité et terrorisme.

Dans cette optique, un intérêt particulier doit être accordé à la connectivité sans laquelle ‘’il n’y a point de développement entre le Sénégal et le Mali, entre le Sénégal et les autres pays’’, a-t-il expliqué.

‘’La contribution de la monnaie’’ doit également être renforcée par les pouvoirs publics dans un contexte marqué par de fortes déplacements vers les grandes villes et hors du pays.

Il considère que le Sénégal est un pays de migration avec pratiquement un immigrant contre trois émigrants les dix dernières années. ‘’Donc le Sénégal, c’est un pays plus de départ et de transit avec 56 401 immigrants internationaux contre 166 561 émigrants entre 2018 et 2023’’, a-t-il argué.

FD/AKS/OID

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