SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ
Dakar, 26 avr (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a affirmé, samedi, que le Waqf s’inscrit en droite ligne dans les orientations stratégiques du gouvernement du Sénégal qui préconisent dans le référentiel Sénégal 2050 la promotion et le développement de financements innovants et solidaires dont le Waqf occupe une place extrêmement importante.
‘’ Le Waqf fait partie des instruments les plus efficaces et les plus anciens de notre civilisation islamique. Il s’inscrit en droite ligne avec la vision du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye et le référentiel Sénégal 2050 en est la parfaite illustration’’, a déclaré le ministre de l’Education nationale.
Moustapha Guirassy présidait l’ouverture du 3e congrès ordinaire de l’Union des Ulémas d’Afrique qui se tient les 26 et 27 avril 2025 à Dakar sur le thème : « Le Waqf : entre acte de dévotion et moteur de développement ».
‘’En choisissant ce thème et notre pays pour abriter la rencontre, vous magnifiez le leadership du Sénégal, premier pays de l’Afrique subsaharienne, à se doter d’un cadre juridique et institutionnel avec la mise en place de la haute autorité du Waqf’’, rappelle le ministre.
Dans son discours d’ouverture, Moustapha Guirassy indique que le Waqf n’est pas une innovation tardive. ‘’Il a été pratiqué et encouragé dès l’époque prophétique’’.
‘’Au Sénégal, le Waqf introduit avec l’islam a d’abord été pratiqué dans des royaumes islamisés tels que le Fouta Toro, le Djolof et le Kayor. Il se matérialisait principalement sous forme de dons de terre ou d’infrastructures religieuses mosquées, offerts par des chefs de lignages ou des guides religieux pour assurer des fonctions spirituelles éducatives pérennes. (…) le Waqf a connu finalement des avancées significatives après l’indépendance, notamment suite à l’adoption de la loi 2015-11 du 6 mai 2015 relative au Waqf au Sénégal’’, dit-il.
Le ministre de l’Education nationale estime qu’il est nécessaire de prendre en charge certains aspects spécifiques et exigences du Waqf pour son appropriation par les populations africaines et son internalisation dans les mentalités et les actes de solidarité.
CMS/ADC