Le programme‘’Women Art Academy’’, un moyen permettant aux artistes femmes d’apprendre à vendre leur musique, selon une artiste
Le programme‘’Women Art Academy’’, un moyen permettant aux artistes femmes d’apprendre à vendre leur musique, selon une artiste

SENEGAL-CULTURE

Dakar, 9 mai (APS) – La rappeuse sénégalaise Aminata Gaye allias ‘’Mina la voilée’’, a indiqué que sa participation avec d’autres artistes femmes au programme ‘’Women Art Academy’’ du festival ‘’Stereo Africa’, est un moyen permettant aux artistes féminins d’apprendre à mieux vendre leur musique.

‘’Notre participation au programme de +Women Art Academy+ avec les autres artistes femmes, était très intéressante dans la mesure où, elle nous a permis d’apprendre comment mieux vendre notre musique, nous professionnaliser, apprendre les techniques d’écriture, etc.’’, a-t-elle dit à l’APS.

Portant la parole du groupe d’artistes féminins ayant pris part, à la 4ème édition du festival ‘’Stereo Africa’’, qui se déroule du 7 au 11 mai, Mina la voilée, ajoute que ce programme leur a permis de savoir comment réaliser par exemple un portfolio pour un festival, ou encore comment faire du live avec des instruments musicaux, en lieu et place du DJ, etc.

Pour elle, sa collaboration avec les artistes musiciennes comme la rappeuse Fanta Cissé ‘’Fantastique Isma’’, la reggae women Cécilia Irma Goncalves dit Empress Celyah, Stelle Natty du gospel ou encore Ghislaine Mbaye, leur a permis en tant que nouvelle génération de la musique sénégalaise de faire des choses différentes.

‘’On a essayé de mettre tous les différents styles musicaux ensemble. Dans notre style, il y aura du reggae, du rap, du soul, de l’RNB”, a-t-elle dit, annonçant ”offrir ce samedi, au public des titres comme +Women Power+ et +Bandy+ que nous avons composés grâce à notre formation.

Pour la chargée de production du Label ‘’Stereo Africa’’, Safia Arzaf, l’idée de ‘’Women Art Academy’’, est de dénicher des ‘’nouveaux talents’’, et d’offrir des ”formations spécifiques” susceptibles de créer des ‘’opportunités souvent moins accessibles’’ aux femmes.

‘’A travers la marraine Adiouza, artiste sénégalaise, cinq femmes sur 64 postulantes, ont été formées durant une semaine, sur la composition musicale, le lyric, les techniques d’écriture, avec le concours de Malal Talla, alias Fou Malade, de Daniel Gomes, etc.’’, indique-t-elle.

Elle a expliqué qu’il s’agissait de permettre à ces femmes non seulement de faire ensemble une composition, mais aussi de voir leurs univers pour se rencontrer.

‘’On avait deux rappeuses, une femme de reggae, une femme de gospel, une femme de la musique un peu tradi-moderne. Ce sont des univers qui ne se rencontrent pas particulièrement au Sénégal’’, a encore dit Safia Arzaf.

AMN/AB

 

  

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