SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES

Kanel, 29 avr (APS) – Le préfet de Kanel, Cheikh Ahmadou Ndoye, a insisté, mardi, sur la nécessité d’impliquer les acteurs locaux dans la conception de projets environnementaux afin de mieux prendre en charge leurs préoccupations.

“Nous avons retenu entre autres recommandations, la nécessité d’impliquer les acteurs locaux dans la conception de projets, afin de mieux prendre en charge leurs préoccupations”, a-t-il dit au terme d’une réunion du comité départemental de développement (CDD) sur le projet de résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique, sur le tracé de la Grande muraille verte.

Cheikh Ahmadou Ndoye a souligné que le département de Kanel est fortement impacté par les changements climatiques qui se manifestent à travers la dégradation des terres agricoles et les perturbations pluviométriques. 

Concernant le projet de résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique, sur le tracé de la Grande muraille verte, il a indiqué qu’il est ”très bien attendu” par les populations des quatre communes du département, sur le tracé de la Grande muraille verte “pour prendre en charge les impacts négatifs des changements climatiques”.

Il a estimé qu’il serait bien d’associer les acteurs locaux dans la conception de ce projet dans l’objectif de prendre convenablement leurs préoccupations.

”Globalement, les participants ont apprécié le contenu de ce projet. Il est prévu dans sa mise en œuvre, la restauration des terres dégradées, mais aussi, l’accompagnement surtout des jeunes et des femmes qui constituent la cible principale de ce projet, à travers des financements”, a rapporté l’autorité administrative.

D’autres activités de restauration des écosystèmes par le reboisement et la création d’une Réserve naturelle communautaire sont prévues dans le cadre de ce projet, a-t-il encore renseigné, souhaitant que le projet vienne appuyer aussi  ”les actions de lutte contre les feux de brousse” par la mise à disposition d’engins et de camions citernes pour des interventions efficaces.

“Nous avons demandé également aux maires d’octroyer des terrains dans le cadre de la mise en œuvre du projet, qui a besoin d’une superficie de 70 hectares pour la restauration des terres, mais aussi, pour la réalisation d’une réserve communautaire, en plus d’assiettes foncières à mettre à la disposition des femmes”, a soutenu M. Ndoye.

Le projet intervient dans quatre communes du département : Ouro Sidy, Sinthiou Bamambé, Aouré et Ndendory.

AT/SBS/AB/OID