Dakar, 31 déc (APS) – Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la première édition de la Journée de nettoiement figurent parmi les faits qui ont retenu l’attention en 2024, une année marquée également par des phénomènes climatiques extrêmes. Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril a été décidé lors d’une réunion du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, tenue le 24 juillet à New Delhi, la capitale de l’Inde. Classé en 1981 dans le patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa biodiversité unique et ses écosystèmes exceptionnels, Le parc national du Niokolo-Koba, avait basculé en 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril. Dans son communiqué rendu public le même jour, le Comité du patrimoine de l’UNESCO a reconnu ‘’les efforts encourageants’’ déployés par le Sénégal pour améliorer l’état de conservation de ce site naturel. Il a salué ainsi ‘’les résultats obtenus par le Sénégal et son engagement formel de repenser le développement et l’exploitation de cette aire protégée’’. Le parc national d’une superficie de 913 000 ha était confronté ces dernières années à une série de menaces portant, entre autres, sur la diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines. Cette situation avait fini de remettre en cause sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le comité du patrimoine mondial à l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial en péril. La liste du patrimoine mondial en péril vise à informer des menaces pesant sur les valeurs mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial et à mobiliser la communauté internationale pour sa préservation. Elle ouvre droit à un appui technique et financier renforcé de l’UNESCO. Ce retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l’Unesco permet la relance du tourisme et la diplomatie environnementale, redonne une nouvelle dimension à la gestion de cette aire protégée et un accès aux financements, avait déclaré le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom à l’APS. Lancement de la journée nationale »sétal sunu réew » Au-delà de la conservation de la biodiversité, l’année 2024 est marquée aussi par le lancement de la première édition mensuelle de la Journée nationale de nettoiement ‘’séétal sunu réw) une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye visant à engager activement les communautés aux cotés des structures de l’Etat dans la gestion et la préservation du cadre de vie La première édition a été présidée par le président de la République, le 1er juin 2024 à Thiaroye Gare. Concernant le changement climatique au Sénégal, des événements extrêmes ont été enregistrés, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de météorologie (ANACIM). En mars, des houles gigantesques ont frappé les côtes sénégalaises, atteignant jusqu’à 3,5 mètres de hauteur. Des températures record dépassant les 45°C ont été atteintes au nord-est et centre du pays en avril Au cours de l’hivernage 2024, une pause pluviométrique a été notée dans les régions de Matam, Saint Louis, Louga, Diourbel et Thiès en fin juillet et une bonne partie du mois d’août. Cependant en septembre, des pluies torrentielles ont causé des inondations dans plusieurs régions du Sénégal, causant particulièrement des dégâts considérables au sud du Sénégal à l’ile de Diogué où 189.3 mm ont été enregistrés et 181.5 mm à Guinguinéo. Dans la ville sainte de Touba, la situation a été particulièrement critique avec un cumul de 140,1 mm enregistré les 16 et 17 septembre 2024. Les fortes précipitations ont provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments et faisant des victimes. Et enfin en décembre, des pluies hors saison accompagnées d’une vague de fraicheur ont été relevées dans plusieurs régions du pays. Chacun de ces phénomènes a eu des impacts considérables sur la population, les écosystèmes ainsi que sur le cadre de vie. 2024, l’année certainement la plus chaude jamais enregistrée, selon l’OMM L’année 2024 devrait être la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, couronnant une décennie de chaleur sans précédent alimentée par les activités humaines, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle relève que les effets du changement climatique se sont fait sentir dans le monde entier au cours de cette année, ‘’Les effets du changement climatique se sont fait sentir partout dans le monde en 2024, avec des répercussions en cascade sur les communautés, les économies et l’environnement, depuis les sommets des montagnes jusqu’aux profondeurs des océans. La planète a ainsi assisté à des records de précipitations et d’inondations, ainsi qu’à de terribles pertes en vies humaines dans de nombreux pays’’, rapporte une étude publiée lundi sur le site d’ONU-INFO. Tout au long de l’année 2024, une série de rapports des Nations unies ont mis en évidence la rapidité du changement climatique et ses incidences considérables sur tous les aspects du développement durable, ajoute le document. AB/OID
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