Le Festival “diplomatie culturelle”, se veut un pont entre Africains et Américains (organisateur)
Le Festival “diplomatie culturelle”, se veut un pont entre Africains et Américains (organisateur)

SENEGAL-USA-CULTURE

Dakar, 12 déc (APS) – La deuxième édition du ”Festival Diplomatie Culturelle, au-delà des Frontières” qui se déroule du 11 au 15 décembre, à Dakar, ambitionne  de créer un pont entre l’Afrique  et les communautés américaines et canadiennes d’ascendance africaine, a-t-on appris auprès de son initiateur, le réalisateur sénégalais résidant au Colorado (États-Unis), Ousmane Ndoye.

”(…) l’idée c’est quoi ? On l’a collée derrière ce que nous appelons Vision 54. L’Afrique, c’est 54 pays, et ses 1,4 milliard de personnes, comment créer des espaces, un écosystème, une communauté, où nous tous, fils et filles d’Africains, puissions nous réunir”, a déclaré Ousmane Ndoye, jeudi, lors d’une conférence de presse.

Le festival, dont la première édition s’est tenue en octobre dernier, à Denver au Colorado, enregistre la participation des délégations venues des États-Unis et du Canada.

La deuxième édition axée sur le thème ”Construire des ponts culturels et artistiques fiables au-delà des frontières”, est selon Ousmane Ndoye, une occasion d’utiliser le cinéma, comme un outil visant à ”montrer les beautés, les réalités et les cultures africaines”.

”Mais en même temps aussi, quelque chose qui nous encourage dans cette initiative, c’est de faire découvrir des cinéastes sénégalais (…)”, a-t-il ajouté, soulignant l’importance de faire la promotion de cette diplomatie culturelle pour rapprocher les afro descendants de leur continent.

”Le thème de cette année, +construire des ponts culturels et artistiques fiables au-delà des frontières+, ne pourrait pas être plus pertinent, la culture ayant un pouvoir unique, celui de nous rapprocher”, a, pour sa part, soutenu l’attachée culturelle de l’ambassade des États-Unis au Sénégal, Vanessa Arness.

Elle estime que l’art, le cinéma et la narration aident les peuples à mieux se comprendre, à remettre en question les stéréotypes, mais surtout à reconnaître leur humanité commune.

”Ce festival met également en lumière quelque chose de profondément important pour les États-Unis, les liens durables entre le Sénégal, la diaspora africaine et les communautés américaines. La diplomatie culturelle est l’un des outils les plus puissants dont nous disposons’’, a-t-elle fait valoir.

Pour le réalisateur et producteur sénégalais, Omar Brams Mbaye, ce festival offre l’opportunité d’avoir non seulement une entrée, mais aussi de conquérir les marchés américains et canadiens. 

”Je pense que beaucoup de possibilités vont naitre de cette coopération et permettront de créer un pont pour pouvoir montrer ce que nous faisons”, a-t-il poursuivi.

AMN/OID/ADL/HB/SMD