Dakar, 7 nov (APS) – La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar  »Dak’art » représente un levier clé et un exemple vivant sur lequel les nouvelles autorités peuvent s’appuyer pour atteindre les objectifs culturels fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques  »Sénégal 2050 », a fait savoir son président du comité d’orientation, Moustapha Ndiaye

 »La Vision 2050 a choisi la culture comme une des filières stratégiques, avec l’ambition, de créer 560 000 nouveaux emplois, (…), et de faire de Dakar, la capitale mondiale de la mode et de la culture africaine. La Biennale de Dakar représente un levier clé de cette grande ambition et en est un exemple vivant », a-t-il déclaré.

M. Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la cérémonie de l’art africain contemporain (7 novembre – 7 décembre), présidée officiellement par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

 »Cet honneur est d’autant plus grand qu’il s’agit du premier événement culturel auquel vous me faites l’honneur de prendre part depuis votre brillante accession à la magistrature suprême de votre pays », a ainsi salué le président du comité d’orientation.

La biennale de Dakar, selon lui, à travers ces éditions successives, s’est affirmée non seulement comme un espace d’exposition et de partage, mais aussi comme une force économique majeure, capable de générer des revenus substantiels, d’encourager l’entrepreneuriat créatif et de stimuler le tourisme culturel.

 »A ce jour, nous en sommes à plus de 3000 participants, et nous avons enregistré plus de 500 inscriptions sur la plateforme destinée aux manifestations off qui sont une vitrine pour nos artistes talentueux et prometteurs », a-t-il avancé.

Moustapha Ndiaye ajoute que la Biennale,  »en plus du rôle crucial qu’elle joue dans le rayonnement international du Sénégal, positionne notre pays comme une destination incontournable pour les artistes, les collectionneurs et les amateurs d’art au monde entier ».

C’est pourquoi,  »l’accompagnement de l’État et de nos partenaires est fondamental », a-t-il dit, estimant que  »nous devons continuer à renforcer les politiques publiques et les investissements dans les industries créatives pour en faire non seulement des moteurs de croissance, mais aussi des catalyseurs de changements positifs sociaux ».

À ce propos, il a souligné que  »la culture n’est pas un luxe préservé à une élite, mais un bien collectif, un moteur de croissance économique et un levier essentiel pour l’avenir de notre pays ».

 »Ensemble, nous devons œuvrer pour que les industries culturelles et créatives continuent de s’épanouir et d’offrir à notre société les opportunités de développement, d’emploi et d’expression »’, a-t-il martelé.

MK/OID/ASB

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