Notto Gouye Diama, 18 jan (APS)- Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais, a assuré de la détermination de son pays à reproduire le modèle représenté à ses yeux par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), se disant impressionné par ledit programme, mis en œuvre au Sénégal depuis 2015.

Le Programme d’urgence de développement communautaire, lancé en 2015, a pu « répondre parfaitement aux besoins les plus urgentes des populations rurales », a déclaré M. Nimubona, vendredi, à la fin du séjour d’une délégation burundaise (13-17 janvier), venue s’imprégner des réalisations du PUDC.

« Nous sommes au terme de cet échange d’expériences et nous sommes extrêmement satisfaits du partage de toutes les informations », a-t-il dit, ajoutant que le PUDC « a bien réfléchi pour répondre aux besoins des populations ».

« Dans chaque village où nous sommes passés, le programme a résolu les besoins les plus urgentes avec des solutions adéquates », a-t-il indiqué, se disant « très satisfait » des visites qui les ont menées dans les régions de Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès.

En plus des réunions de travail, les équipes du PUDC ont organisé des visites de terrain à l’intention de la délégation de fonctionnaires burundais, à travers plusieurs régions du Sénégal.

La partie burundaise a pu s’imprégner de diverses infrastructures réalisées par le PUDC, dont une unité de transformation de céréales à Dioffior, dans la région de Fatick (ouest), et un forage à Kaël, dans la région de Diourbel (centre).

Elle a pu également visiter le chantier d’un poste de santé à Niangué, dans le département de Tivaouane, et celle d’un magasin de stockage à Khondio, dans la région de Thiès.

Les fonctionnaires burundais ont également eu l’occasion de constater l’impact de l’électrification rurale à Mbanane, un village du département de Mbacké (centre). Ils ont également visité les travaux d’aménagement du tronçon reliant Ngadiaga à Bereup Ba, des localités situées dans la commune de Notto Gouye Diama.

Cette piste a permis de développer les principales activités de la zone que sont le maraichage et l’arboriculture, en facilitant aux cultivateurs l’accès à leurs cultures et le transport de leurs produits.

« Nous sommes impressionnés par la production maraichère car, il ne pleut pas mais les cultivateurs ont fait en sorte d’irriguer les plantations pour avoir de bonnes récoltes », a relevé Frédéric Nimubona. Il a promis que son pays va essayer de reproduire ce modèle.

« Le Burundi regorge de rivières et de ruisseaux, et pourtant nous attendons la pluie pour cultiver; c’est pourquoi le président essaie de lutter contre ça en demandant à tous de cultiver même pendant la saison sèche », en faisant observer que « le PUDC aide les populations locales à maximiser leurs productions agricoles pour subvenir à leurs propres besoins ».

« Pour moi, c’est ça le développement », a assené le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais.

Cheikh Diop coordonnateur du PUDC, a souligné que l’objectif du PUDC est de « rééquilibrer les potentialités au niveau de chaque territoire ».

« Depuis les indépendances, nous avons constaté que l’essentiel des investissements est concentré dans les centres urbains. Et c’est ce qui a motivé les autorités, jadis, à créer le PUDC en 2015 », a expliqué M. Diop.

Il a indiqué que le nouveau référentiel  »Sénégal 2050 », confirme ce choix des pouvoirs publics d’équilibrer davantage le développement, en dotant les zones rurales d’infrastructures et d’équipements « pour réduire les disparités ».

« Nous voulions vous montrer toutes les composantes du PUDC et vous expliquer aussi la genèse de ce programme, de la conception à l’exécution, les arrangements institutionnels, le mode de gestion, la passation de marché, la relation avec les partenaires », a-t-il expliqué en s’adressant à la délégation burundaise.

MFD/SBS/BK

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