Ziguinchor, 17 mai (APS) – L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) compte sur une plus grande synergie entre les acteurs pour mieux promouvoir l’utilisation des résultats de la recherche.

“Nous voulons une meilleure interaction entre les secteurs de la recherche et les secteurs des entreprises qui sont appelées à bénéficier des résultats de la recherche”, a indiqué Moussa Sidibé, un de ses responsables.

Il s’exprimait, jeudi, à Ziguinchor, en marge d’un atelier de partage et de consolidation des résultats de l’étude intitulée “Cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal”.

Le programme WaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest) dont Moussa Sidibé est le coordonnateur à l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, est l’une des parties prenantes à cette rencontre.

Des professeurs d’université, élus locaux, des représentants d’entreprises, d’organisations de producteurs et de la société civile ont pris à cet atelier.

Cet atelier vise à informer les acteurs de la région de Ziguinchor sur l’état de la recherche au Sénégal, les opportunités et les besoins prioritaires des bénéficiaires, selon Moussa Sidibé.

Il a également pour objectif de stimuler les interactions et le réseautage autour de la recherche, a-t-il ajouté.

Cette activité s’inscrit “dans le cadre d’un programme de partage et de consolidation d’une étude de cartographie qui est un volet du projet WaRRIWA”, a-t-il expliqué.

Le projet WaRRIWA, signale-t-il, est une initiative dont l’objectif est de créer un environnement incitatif à la valorisation de la recherche, au transfert de technologies et à l’innovation durable dans quatre pays de la région ouest-africaine que sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Sénégal et le Togo.

Il est financé par le Fonds ACP de l’UE pour renforcer la recherche et l’innovation (R&I) en Afrique subsaharienne, avec la contribution financière de l’Union européenne, a indiqué M. Sidibé par ailleurs chef de projet WaRRIWA pour le compte du Sénégal au sein de ce consortium.

“L’objectif de la cartographie, c’était de faire l’état des lieux, de donner une vie panoramique des acteurs de la recherche au niveau du Sénégal. La vulgarisation de cette cartographie appelle à une appropriation des résultats de la recherche”, a indiqué Moussa Sidibé.

Des participants à cet atelier ont fait noter que la recherche au Sénégal peine à jouer pleinement son rôle du fait de diverses raisons qui interagissent entre elles. Ils ont cité des problèmes liés au financement, les plateaux techniques de recherche insuffisants, ainsi que es commissions scientifiques insuffisantes.

“La recherche se fait de façon très active dans les universités, mais la vulgarisation de cette recherche reste à être retravaillée”, a fait remarquer le vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde professionnel à l’université Assane Seck de Ziguinchor, le professeur Diène Ngom.

“La communauté n’a pas souvent accès aux résultats des recherches qui sont développées dans les universités. Les résultats demeurent encore inconnus du grand public. Une telle initiative va contribuer à faciliter cet accès à l’information des résultats de nos recherches”, a souligné le professeur Ngom.

MNF/SKS/BK/OID

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