L’ANPEJ remet 10 motos électriques à des jeunes de la région de Matam
L’ANPEJ remet 10 motos électriques à des jeunes de la région de Matam

SENEGAL-TRANSPORTS

Matam, 16 déc (APS) – L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) a remis 10 motos électriques, mardi, à des jeunes de la région de Matam (nord), pour la phase pilote de son Projet d’appui à l’écomobilité et à l’entrepreneuriat des jeunes (PAEEJ).

‘’Ce projet s’inscrit dans la dynamique nationale de lutte contre le chômage et le changement climatique, de promotion de l’entrepreneuriat. Le choix de Matam s’explique par le fait que la région est confrontée à des défis structurels, dont l’insuffisance de moyens de transport. Matam est une région prioritaire pour le développement de solutions alternatives’’, a expliqué la directrice générale de l’ANPEJ, Sinna Amadou Gaye.

Le lancement de la phase pilote du PAEEJ a eu lieu à la gare routière de Matam, en présence de Mme Gaye et de Tafsir Baba Anne, l’adjoint du gouverneur de Matam chargé des questions de développement de la région.

L’ANPEJ remet 10 motos électriques à des jeunes de la région de Matam

Les bénéficiaires des motos électriques ont été choisis par l’ANPEJ et les autorités administratives locales, sur la base de plusieurs critères, dont l’âge et le lieu de résidence. Ils exercent tous le métier de transporteur, à l’aide de deux-roues.

Les motos électriques sont munies d’une batterie rechargeable ayant une autonomie de 120 kilomètres.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) aide l’ANPEJ à mettre en œuvre le PAEEJ, avec une contribution financière de 100 millions de francs CFA, selon Mme Gaye.

L’ANPEJ remet 10 motos électriques à des jeunes de la région de Matam

‘’Avec le PNUD, nous allons sensibiliser les jeunes, les former et les assister. Le remboursement du prix des motos se fera sur le long terme’’, a-t-elle dit.

Les bénéficiaires des motos peuvent recharger la batterie auprès d’une station solaire installée à l’intérieur de la gare routière de Matam, selon Emma Diouf, une représentante de Proxy Imobility, un partenaire de l’ANPEJ.

 AT/ESF