Dakar, 2 déc (APS)-Le laboratoire biomédical du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire inauguré lundi à Dakar vise à réduire les délais d’attente des résultats d’analyses médicales qui se faisaient à l’étranger, a soutenu le même jour son responsable Dr Khadim Diongue.

« La particularité sera de proposer des analyses spécialisées, pour lesquelles, la plupart du temps, il fallait recourir à des sous-traitants au niveau extérieur, avec des attentes relativement longues », a déclaré Khadim Diongue, responsable de cette unité biomédicale du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire.

Il prenait part au lancement officiel du laboratoire biomédical du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire. Ce laboratoire spécialisé intervient dans les domaines de la génétique, du test de paternité, de la biochimie, de la mycologie entre autres.

« Le but est de raccourcir les délais de rendu des résultats, mais également d’éviter l’externalisation des analyses biomédicales », a expliqué M. Diongue.

« Cette unité vient renforcer le système sanitaire, en particulier le système des laboratoires, en proposant des paramètres d’analyse biologique. Il s’agit d’un laboratoire d’analyse de biologie médicale », a informé Khadim Diongue par ailleurs enseignant-chercheur et biologiste médical.

Il a insisté sur l’importance d’un tel laboratoire qui est un « maillon essentiel pour le diagnostic et le suivi des pathologies dites chroniques ».

« Il n’est pas toujours évident de trouver un laboratoire, surtout un laboratoire spécialisé. Beaucoup d’analyses se faisaient à l’extérieur parce qu’elles sont indisponibles au niveau local. C’est pour combler ce vide que notre structure propose cette plateforme d’analyse biomédicale », a expliqué le docteur Diongue.

Le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire permettra de pallier ces manquements dans le système et de renforcer la surveillance sanitaire, a-t-il ajouté.

« Avec la transition socio-économique, mais également médicale actuelle, de plus en plus les gens sont confrontés aux maladies chroniques. Les patients font face à des besoins en termes d’analyses spécialisées », a fait observer l’enseignant-chercheur.

« Si l’université décide d’ouvrir une plateforme, c’est également dans le but d’alléger ces charges-là. Cela répond à un besoin de santé publique de manière générale », a assuré le biologiste.

Le professeur Bara Ndiaye, doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), a pour sa part magnifié la mise à disposition de ce laboratoire.

« L’ouverture de ce centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire est hyper importante dans le dispositif de l’UCAD. Ce dispositif va intervenir dans beaucoup d’activités », s’est réjoui M. Ndiaye.

Il a salué le personnel « très compétent et hautement qualifié » de cde centre dans le domaine de la génomique et de la biologie.

NSS/SKS/MTN

 

 

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