la nomination d’un nouveau CEMGA, un des sujets les plus en exergue
la nomination d’un nouveau CEMGA, un des sujets les plus en exergue

SENEGAL-PRESSE-REVUE

Dakar, 9 déc (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’APS traitent de plusieurs sujets dont l’arrivée d’un nouveau patron à la tête des armées sénégalaises et les propositions de sortie de crise dans les universités publiques.

À compter du 12 février 2026, l’actuel chef d’état-major particulier du président de la République, le vice-amiral Oumar Wade, va remplacer le général d’armée Mbaye Cissé, comme chef d’état-major général des armées, annonce le quotidien national Le Soleil.

“Le futur CEMGA aura pour successeur au poste de [chef d’état-major particulier du président de la République], le général de brigade Cheikhou Camara, actuel conseiller défense du Premier ministre”, ajoute Le Soleil.

Le journal Le Quotidien précise que le vice-amiral Wade est le premier officier de la marine à occuper le poste de chef d’état-major général des armées, point que relève également le quotidien L’As.

Les quotidiens reviennent par ailleurs sur les propositions du gouvernement pour une sortie de crise à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, perturbée depuis quelques jours par des manifestations d’étudiants réclamant le paiement de leurs bourses.

“L’Etat propose un pacte de paix de 3,827 milliards de francs CFA”, titre à ce sujet le quotidien Libération. “Face à la colère des étudiants et à la paralysie des campus, l’Etat sort le chéquier” et mobilise 3,8 milliards de francs CFA “pour résorber les retards de paiement et réorganiser les bourses de master”, écrit L’As.

Selon la même publication, le gouvernement, de cette manière, espère “lever les tensions et relancer les cours”, le journal Le Quotidien notant que cette annonce est “l’aboutissement de longues négociations visant à résoudre la crise des bourses étudiantes”.

“Tout porte à croire qu’on se dirige vers la fin de la crise dite des bourses dans les universités sénégalaises”, souligne le quotidien Le Soleil. L’info également revient sur ce “plan de sortie de crise évalué à 3,8 milliards de francs CFA” et “destiné à résorber les retards de paiement et rétablir un climat serein dans l’espace universitaire”.

Sud Quotidien laisse entendre que le mal est plus profond et serait lié à la massification des effectifs de l’enseignement supérieur, à la généralisation des bourses et à la réforme LMD (licence-master-doctorat).

“Entre justice sociale, massification estudiantine et réformes institutionnelles, l’université sénégalaise traverse une crise profonde où bourses et LMD (licence-master-doctorat) se répondent, se superposent et parfois se contredisent”, analyse le journal.

Il ajoute que la bourse, “jadis levier de promotion d’une élite républicaine, s’est transformée en outil quasi universel d’apaisement social”, pendant la réforme LMD, “introduite pour moderniser le paysage académique, a bouleversé structures, temporalités et équilibres”.

“Au croisement de ces deux dynamiques, le même constat s’impose : le système, soumis à des tensions budgétaires et pédagogiques extrêmes, doit être repensé pour concilier équité, excellence et soutenabilité”, conclut Sud Quotidien.

BK