AFRIQUE-AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT
Kaolack, 19 mai (APS) – Les travaux de la rencontre régionale du Programme agroécologique Sahel (PAES) ont démarré, lundi, à Kaolack (centre), dans le but de développer les capacités d’action des partenaires et des communautés locales, notamment par la formation, l’expérimentation et la mise en réseau.
Cette rencontre prévue du 19 au 24 mai a été présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara. Elle se veut un “cadre d’échanges, de mutualisation et de réflexion prospective autour de l’agroécologie”, a rappelé Edouard François Ndong, manager des programmes et opérations à Caritas.
‘’Comme nous le savons tous, les effets du changement climatique sont monstres, énormes et très dommageables à notre environnement, aux communautés et aux écosystèmes (…)’’, a-t-il expliqué.
Il précise que c’est pour cette raison que ‘’les différentes parties prenantes du PAES se sont réunies pour réfléchir ensemble’’ sur les moyens de ‘’renforcer leurs actions, se repositionner davantage pour apporter des solutions résilientes avec les communautés qui sont en train de vivre ce phénomène-là’’.
Le Secours catholique Caritas France (SCCF) soutient depuis de nombreuses années ses partenaires du Sahel à travers des projets portant sur la sécurité alimentaire, le développement rural, la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles, etc, a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.
C’est dans ce cadre, dit-on, que s’inscrit le PAES qui vient renforcer cet accompagnement en développant les capacités d’action des partenaires et des communautés locales, notamment par la formation, l’expérimentation et la mise en réseau. L’objectif vise à favoriser la transition vers l’agroécologie.
La phase pilote du PAES s’est déroulée d’octobre 2018 à septembre 2021. La phase 2, d’une durée de quatre ans, se poursuivra jusqu’en septembre 2025. Cette seconde phase s’inscrit, en partie, dans le cadre d’une Convention pluriannuel de partenariat (CPP), cofinancée par l’Agence française de développement (AFD), renseignent les initiateurs.
Le PAES intervient dans sept pays du Sahel : Sénégal, Bénin, Mauritanie, Togo, Burkina Faso, Niger, Mali.
‘’La zone Sahel, nous voyons tous comment elle est agressée et menacée par rapport au reste de l’Afrique. C’est un enjeu de voir comment nous pouvons davantage préserver cet environnement, restaurer nos écosystèmes et davantage accompagner les organisations de producteurs à produire sain’’, martèlé Edouard François Ndong.
ADE/ASG/HK/SMD