Fin, à Abuja, d’un atelier de formation de moniteurs au système d’alerte précoce de la CEDEAO
Fin, à Abuja, d’un atelier de formation de moniteurs au système d’alerte précoce de la CEDEAO

SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE

De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

Dakar, 25 avr (APS) – Environ 80 moniteurs du système d’alerte précoce de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont achevé, vendredi, à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, un atelier de renforcement de leurs capacités d’action sur le terrain.

Les moniteurs d’ECOWARN, le système d’alerte précoce de la CEDEAO, viennent des 12 pays membres de l’organisation régionale.

Il était surtout question, pour les organisateurs de la formation de trois jours, d’améliorer la compréhension des paramètres du système d’alerte précoce par les moniteurs et de les guider dans l’analyse des médias sociaux et l’identification des fausses nouvelles.

Le monitoring du système d’alerte précoce de l’organisation régionale consiste à collecter et à soumettre des rapports à la CEDEAO en se basant sur les médias et d’autres de sources ouvertes, avec des indicateurs de paix et de sécurité.

Les moniteurs chargés des médias et les moniteurs de terrain d’ECOWARN ont l’obligation de soumettre des rapports à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, par le biais d’une plateforme numérique, sur les évènements du quotidien.

Ils produisent des rapports plus détaillés et plus exhaustifs tous les quinze jours.

Le contenu de ces rapports devient, à la suite d’une analyse globale et approfondie, un outil d’aide à la décision pour les gouvernants, selon les besoins et les urgences de chaque pays membre de la CEDEAO.

À Abuja, les mécanismes d’élaboration des rapports ont été présentés aux moniteurs, les thèmes et les indicateurs aussi, qui sont au nombre de 54.

Les données proposées par les moniteurs sont habituellement transformées en documents politiques, qui sont ensuite soumis aux décideurs après une analyse rigoureuse, a expliqué la Nigériane Onyinye Onwuka, la directrice d’ECOWARN, un organe rattaché à la vice-présidence de la commission de la CEDEAO.

Les moniteurs de terrain ont produit 20 130 rapports en 2024, contre 13 730 pour l’année précédente, ce qui, selon elle, traduit un certain dynamisme de la collecte et de la transmission des données.

La directrice d’ECOWARN signale que 51 % des rapports de 2024 portaient sur des évènements et des incidents.

Dix-sept pour cent des rapports sont consacrés à des mesures et à des actes de prévention, et 23 % à la gestion des crises survenues dans les pays membres de la CEDEAO, selon elle.

Les rapports à proposer par les moniteurs portent sur des sujets liés à la gouvernance et aux droits de l’homme, à la sécurité, à l’environnement, à la santé, au crime et à la criminalité, a indiqué la Sénégalaise Nanténé Coulibaly, l’un des animateurs de l’atelier.

AKS/ESF

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